Le mois de novembre s’annonce intense pour le Stade Rennais, qui a débuté par une défaite cinglante face à Auxerre, un nouveau promu en Ligue 1, avec un score de 4-0. Quelques jours après ce revers, le club a pris la décision de se séparer de son entraîneur, Julien Stéphan, marquant ainsi une période de transition pour l’équipe.
La situation ne s’est pas améliorée par la suite, puisque le 10 novembre, Rennes a subi une nouvelle défaite à domicile contre Toulouse, perdant 0-2. Le lendemain, Jorge Sampaoli a été officiellement nommé à la tête de l’équipe première, qui occupait alors la treizième place au classement, un défi de taille pour le nouvel entraîneur.
Alors que l’équipe se prépare à affronter Lille, la dynamique interne du club suscite des interrogations, notamment avec l’approche du mercato hivernal. Mohamed Toubache-TER a récemment révélé que les joueurs ont bien accueilli Sampaoli et semblent s’adapter à ses méthodes. Toutefois, l’entraîneur n’aurait pas encore perçu une véritable unité au sein de l’effectif.
L’objectif principal de Sampaoli sera de redonner cohésion et force au collectif rennais, cruciales pour éviter une descente en Ligue 2. Bien que des tensions internes puissent exister, il est impératif pour le groupe de retrouver une harmonie collective pour surmonter les défis à venir.
Parallèlement, des préoccupations hors du terrain émergent, le sportif étant relégué au second plan par la politique interne du club. Arnaud Pouille, ancien directeur général du RC Lens, a rejoint Rennes récemment, ce qui pourrait influencer la direction future du club.
Sous l’égide de la famille Pinault depuis 1998, le Stade Rennais n’a jamais été relégué en Ligue 2 et a même remporté la Coupe de France, participant également à la Ligue des champions. Cependant, l’avenir reste incertain, et les enjeux sont élevés pour maintenir ces réussites.