Une étude présentée par LFP Media, la société commerciale de la Ligue de football professionnel, met en évidence des chiffres élevés en matière de piratage de la Ligue 1.
Des chiffres inquiétants pour le football français. À l'occasion d'une présentation à l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), les résultats d'une étude sur le piratage de la Ligue 1 ont été dévoilés. L'enquête a été menée entre fin octobre et début novembre et commandée par LFP Media, la société commerciale de la Ligue de football professionnel, rapporte L'Equipe.
Selon cette étude, 37% des téléspectateurs de la Ligue 1 ont utilisé une méthode illégale pour regarder les matchs. Parmi eux, ils sont 27% à avoir commencé à pirater cette saison, marquée par l'arrivée de DAZN avec des abonnements aux prix très contestés. Autre chiffre: 55% de l'audience du match OM-PSG en octobre (0-3) proviendrait de flux illégaux.
L'abonnement DAZN encore en promo
DAZN, en quête d'abonnés après un démarrage difficile, a lancé une nouvelle promotion sur son abonnement principal. Après une série de premiers rabais, la plateforme a dégainé une offre à 14,99 euros (avec engagement de 12 mois) dans le cadre du Black Friday. Un tarif bien éloigné de celui proposé initialement, à 29,99 euros.
Récemment, le patron de DAZN France disait entretenir une "grosse relation" avec l'Arcom pour la lutte contre le piratage. "C'est toute l'industrie créative qui est concernée, ce n'est pas qu'un sujet DAZN", précisait Brice Daumin, cité par l'AFP.
À l'issue d'un long feuilleton, DAZN a acquis début juillet les droits de retransmission TV de huit matches de L1 par journée pour 400 millions d'euros en moyenne par an, beIN Sports diffusant de son côté une rencontre pour 100 millions d'euros annuels.