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Le Stade rennais m’a permis de franchir des étapes

Formé au Stade rennais, c’est en tant qu’éducateur que Cédric Vanoukia y est revenu, après une carrière pleine d’épreuves à laquelle l’ancien défenseur a dû mettre un terme pour problèmes cardiaques. Aujourd’hui en charge des U17, l’homme de 39 ans se sert de son vécu pour accompagner les jeunes du centre de formation. Entretien avec un passionné, avant tout.

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Comment le Stade rennais est entré dans ta vie ?

Je suis Rennais, né à Rennes à la clinique de la Sagesse. La première fois au stade de la route de Lorient, mon père m’a emmené j’avais 7 ans. C’était un grand fan de foot. On avait gagné et j’avais perdu ma chaussure dans la foule, ça m’est resté. Mes parents ont déménagé en Guadeloupe, je jouais au foot (à l’Intrépide de Sainte-Anne, ndlr) et en continuant de progresser là-bas, en intégrant la sélection de la Guadeloupe ou en revenant en France, à chaque fois pour moi c’était Rennes. Quand je suis revenu en France, ma mère a appelé le Stade rennais. Elle a eu Philippe Bizeul, et lui a dit que j’étais capitaine de la sélection de la Guadeloupe, que j’avais des qualités et qu’elle voulait pour ma progression trouver le meilleur club. Philippe Bizeul lui a dit de me faire venir sur des entrainements U15, et qu’il prendrait une décision. Philippe m’a accepté, et mon histoire a commencé ici en étant demi-pensionnaire, en sports études au collège Jean Moulin. J’avais des retards sur le plan technique et tactique, mais j’avais une grosse volonté d’apprendre et de progresser. A la fin de cette saison, j’ai rattrapé ce retard et j’ai pu intégrer le centre de formation.

Ensuite tu as a connu une belle progression…

J’ai continué, j’ai été capitaine de l’équipe de France U16, U17, U18 jusqu’aux U19. Ici j’ai eu Philippe Bizeul en U15, et Landry Chauvin en U17. De U17, j’ai sauté en réserve, et suis devenu capitaine, avec Bertrand Marchand. J’ai intégré par la suite le groupe pro de Paul Le Guen, et quand il s’est fait virer, je n’ai pas signé mon contrat pro. Ça m’a fait mal et je suis rentré un peu en conflit avec le manager général de l’époque, Gérard Lefillatre. J’ai choisi d’être prêté à Brest.

L’histoire s’arrête à ce moment-là avec le Stade rennais. Comment s’est déroulée la suite de ta carrière ?

Je suis resté 3 ans à Brest, on est montés en Ligue 2. Je restais attaché à Rennes, à mes coéquipiers notamment Etienne Didot, Sébastien Puygrenier, Steven Pelé, Makhtar N’Diaye, Gaël Danic. J’ai pris une grosse claque de partir, je ne l’ai pas bien digéré. Je pars ensuite à Cannes et les blessures ont commencé à arriver. Au moment où je me remets, je dois partir aux Etats-Unis, et entretemps je suis sélectionné avec la Guadeloupe. Je me blesse avec eux (fracture de la mâchoire), et je reviens à Rennes. Je n’ai pas de club, et pour me remettre dans le bain, je signe à la Vitréenne, en CFA. Je m’engage ensuite avec l’US Quevilly, où j’ai croisé deux fois la route du Stade rennais.

Quels souvenirs gardes-tu de ta formation au Stade rennais ?

C’était une formation d’élite, de qualité déjà à cette époque. Notre outil de travail n’était pas aussi développé qu’aujourd’hui. J’y ai tout connu, je retiens un sentiment de puissance, très positif, où tout me réussissait parce que je travaillais. Le Stade rennais m’a permis de franchir des étapes, et de passer d’un garçon sortant de la Guadeloupe à un des meilleurs de sa génération ayant intégré le groupe pro. Ça me fait penser à Jeanuel Belocian, mais il a beaucoup plus de qualités que j’en avais. Ici on m’a donné une formation de qualité, on m’a permis de progresser, de gagner en confiance. On m’a aussi structuré sur le plan scolaire et social car j’habitais le quartier, au Blosne avec toutes les tentations et mauvaises fréquentations qu’il y a. Si je n’avais pas connu le Stade rennais, je ne sais pas où je serais aujourd’hui. J’ai beaucoup de potes de quartier qui ont dévié.

Tu as vécu l’arrivée de François Pinault au club. As-tu observé un changement immédiat ?

J’étais jeune, et j’ai joué avec les recrues Fabiano, Turdo, Severino Lucas. On commençait à intégrer les jeunes comme Makhtar N’Diaye, Cyril Yapi, Gaël Danic, Jean-Félix Dorothée. Anthony Réveillère était là aussi. Quand Monsieur Pinault est arrivé, les jeunes ont commencé à signer de plus en plus. C’est l’image que j’en retiens.

Tu as ensuite dû quitter le club. Comment digérer ça, combien de temps faut-il ?

Jusqu’à ce que je revienne ici en éducateur, je crois. Toute ma carrière ça m’a suivi. Grand espoir, j’aurais pu faire une autre carrière que celle que j’ai faite. A chaque fois je me suis blessé, ou le cheminement a été le même, comme à Brest lorsqu’on monte en Ligue 2. A chaque fois j’ai revécu les mêmes situations sauf quand j’ai été dans le monde amateur. C’est à Quevilly que j’ai vécu mes plus belles émotions footballistiques, là il y a eu un lâché prise. Mes rêves de carrière professionnelle, j’avais fait une croix dessus. Mais jusque là, il y avait un goût d’inachevé, car j’avais le potentiel.

Comment est-ce qu’on continue à jouer au foot en ayant enterré ses rêves ?

Parce que je suis passionné, car je me dis que j’ai fait des erreurs et qu’il faut les assumer, ne pas rejeter la faute sur les autres. Il y a eu une remise en question, et c’est pour ça que je suis là aujourd’hui, que je dois conseiller les garçons pour qu’ils ne fassent pas les mêmes erreurs que j’ai pu faire, qu’ils soient accompagnés du mieux possible pour atteindre leur rêve. Mais ça demande du travail et là je suis intransigeant.

Tu as par la suite rejoint Quevilly et affronté le Stade rennais en coupe de France, deux fois (2010 et 2012, deux éliminations du SRFC). Comment as-tu vécu ça ?

J’ai pu revoir beaucoup de monde. Au tirage, j’ai sauté. J’étais encore plus content que mes partenaires, on tirait une Ligue 1, et en plus mon club formateur. C’est assez paradoxal. Tu te dis que tu dois faire un bon match, pour rappeler au club que j’existe. Dire que j’ai été formé chez vous, et que je reste un bon joueur. Ce n’est pas un match comme les autres. C’est comme un derby, mais encore plus décuplé car c’est ton club formateur. Après c’étaient des épopées, l’émotion qu’il y a pour les clubs, on ne se rend pas compte, il faut vraiment le vivre.

"MA VIE A BASCULÉ"

En 2014, tu es contraint de mettre un terme à ta carrière à 32 ans, pour troubles cardiaques. Peux-tu nous raconter ces mois difficiles ?

Ça a commencé à Quevilly. Lors de tests médicaux à l’hôpital en avant-saison en 2010 (à 28 ans, nldr), mon électro-cardiogramme n’est pas normal. Le doc découvre une myocardite à l’IRM cardiaque, et me dit qu’il ne peut pas valider mon contrat. Je prends une grosse claque. J’appelle le doc du Stade rennais, Karl Chaory, qui me reçoit. On a refait des examens et il s’est avéré qu’une fois où j’étais malade, des résidus de virus se sont déposés sur mon myocarde. Mais je n’avais pas de troubles sur le terrain, rien. Ils ne voulaient pas me valider car il y avait un risque. En même temps, j’ai au téléphone mon ami Franck Ribéry qui voit que je ne vais pas bien. Je lui explique et il me dit de venir en Allemagne, qu’en repartant je saurai si je peux jouer ou non. J’ai été à Munich une semaine passer une batterie de tests au Bayern. Eux m’ont dit que c’était bon. J’ai dû faire traduire les documents qui étaient en allemand, et le Professeur Carré m’a donné l’autorisation. Les problèmes sont arrivés à mes 31 ans. A Noël, j’ai une angine blanche, et je fait une tachycardie. J’ai eu des troubles sur le terrain où j’ai continué à jouer, et j’ai pris des risques, étant ignorant. Mon coeur a été enregistré à plus de 300 sur le terrain. Arrêt de carrière. A partir du moment où on a su ce que j’avais, ma vie a basculé. J’ai commencé à être anxieux, les émotions ont fait que les tachycardies démarraient toutes seules, sans l’effort. Je me suis fait opéré, on m’a posé un holter. J’ai ensuite retrouvé une vie normale, j’ai passé mes diplômes et je suis revenu au Stade rennais, où Yannick Menu et Laurent Huard m’ont accepté.

Est-ce que tu comprends par exemple que Christian Eriksen ait choisi de re-signer dans un club (Brentford) après avoir connu des problèmes cardiaques lui aussi ?

J’étais un joueur de National mais grâce à mon réseau j’ai eu la chance d’être extrêmement bien accompagné. Eriksen est un grand joueur international, avec une équipe puissante autour de lui. J’ose espérer que les spécialistes autour de lui sont compétents et aient mis les conditions pour qu’il ne lui arrive rien. J’ai vécu ça il y a dix ans, la technologie a avancé également. Il y a dix ans, on ne l’aurait peut-être autorisé à reprendre.

Tu comprends qu’on puisse prendre ce genre de risques pour rejouer ?

Oui, car j’ai pris des risques aussi. Nous sommes des passionnés. En tant que footballeur, on se dit qu’on est tellement forts. Athlétiquement on arrive à faire des choses extraordinaires, on se dit que nous, il ne nous arrivera rien. A chaque fois qu’on se blesse, la seule chose qui nous intéresse est de revenir le plus vite possible sur le terrain. Avec le recul je ne prends pas de risques. Mais au moment où on m’a dit stop, j’ai cherché par tous les moyens à rejouer. Il fallait passer à autre chose, et ça a été difficile. Mais j’aurais fait comme lui, parce que j’ai pris des risques.

Est-ce qu’on sensibilise assez les joueurs sur ces problèmes ?

Le Professeur Carré justement, est sur un programme de mort subite du sportif. Avec Laurent Huard et d’autres personnalités on essaye de mettre en place des choses pour sensibiliser. Ça peut arriver à monsieur tout le monde. Aujourd’hui je ne prendrais pas de risques, la vie est beaucoup plus importante. Ici quand les garçons ont de la fièvre, pas de séance pendant 48h. Il y a un protocole. Avant, peut-être qu’on l’aurait autorisé. C’est l’intégrité physique des garçons, on n’est pas là pour les mettre en danger.

"LE PARCOURS QU’ILS FONT À VÉLO POUR VENIR, JE L’AI FAIT À PIED"

Tu es aujourd’hui en charge des U17. Arrives-tu à retrouver la même passion que lorsque tu étais joueur ?

Oui, mais différemment. Quand on est joueurs on est nombriliste, c’est notre performance individuelle avant tout. Là, il y a tellement de choses à penser. Il faut créer un climat de confiance, d’apprentissage. Tout ça avant, franchement, je m’en fichais. Là, on doit prendre en compte les émotions des garçons, comment faire pour qu’ils progressent. La passion est là, mais tu la vis différemment. En réalité je la retrouve le week-end sur les matchs. L’adrénaline est là, je ne peux pas la dépenser comme quand j’étais joueur, mais à travers les garçons, les enchainements travaillés en séance qu’on retrouve en match. Je me retrouve en tant que joueur. Même s’ils ne font pas tout bien, les intentions sont bonnes. Le cardiaque monte un peu, je retrouve des sensations (sourires).

Quels sont vos objectifs avec les U17 ?

Il ne faut pas oublier que ce sont des garçons qui arrivent au club. Ils arrivent d’endroits différents, donc il s’agit de leur donner l’identité du club. On a un projet de jeu, un cadre, les bases, avec la même identité de jeu. Après quand ils iront en U19, il faut qu’ils aient des repères communs. On doit aussi former des hommes, avec un cadre de vie pour que les garçons puissent avoir un comportement en adéquation avec les valeurs du club. On les connait, elles sont affichées partout. Parfois ce n’est pas facile pour certains, livrés à eux-mêmes chez eux. Vivre dans un projet collectif, en collectivité. Il faut leur donner outils pour donner un sens à leur projet. Ce n’est pas seulement dire, « ça y est je suis arrivé au Stade rennais ». Non. Qu’es-tu venu faire ici ? Quel est ton objectif ? Ça, mentalement sur une saison, c’est dur de le maintenir. Le travail augmente, l’intensité, la concurrence. Ils faisaient parti des meilleurs dans leurs clubs, ils arrivent ici, il y a autant de bons joueurs qu’eux. Ce n’est pas facile pour des joueurs de 15 ans. C’est pour ça qu’on met des choses en place comme des visites de la ville, de la Bretagne. Pour que des Adrien Truffert, Lorenz Assignon, Warmed Omari, quand ils vont chez les pros, le coach puisse être content de leur comportement, de la qualité de la formation. On met des activités en place, on crée des binômes pour que les joueurs se connaissent, pour créer de la cohésion et qu’on ne soit pas simplement centré sur soi. C’est à travers le collectif que le joueur va grandir. Notre objectif, c’est de donner un maximum de chances aux garçons d’atteindre leurs objectifs, pour qu’ils soient performants avec l’équipe professionnelle.

C’est également important d’avoir des anciens du club au sein des éducateurs ?

C’est une chance. Dans le groupe U17, il y a Aurélien Montaroup également, on a été formés au Stade rennais. Le parcours qu’ils font à vélo pour venir ici (du centre jusqu’à la Piverdière, ndlr), je l’ai fait à pied. Les messages ont une plus grande résonance. Ça je l’ai vécu, je l’ai fait avant eux. J’ai revu des professeurs, je sais la charge de travail qu’ils endurent avec la scolarité. Le trajet, je l’ai vécu avant eux. On s’accroche. Les demi-pensionnaires qui se lèvent, je l’ai fait aussi. Je prenais mon bus d’Italie pour venir ici. C’est dire, par contre qu’est-ce que tu veux faire ? Quels moyens tu te donnes pour atteindre tes objectifs et progresser ? Moi je mettrai 100% de mon énergie pour t’accompagner. Par contre il faut respecter le cadre. Je serai toujours là pour toi, tu vas faire des erreurs, ne t’inquiète pas. Par contre il ne faut pas les répéter.

Le foot a également beaucoup changé. Aujourd’hui les jeunes sont accompagnés beaucoup plus tôt, ils percent plus tôt.

Oui, ils sont repérés plus tôt, l’entourage peut être néfaste, les garçons sont beaucoup plus portés sur l’écran et vivent par mimétisme. La coordination est moins développée. Quand on était jeunes, on sautait partout en bas du quartier, maintenant ils ont une coordination des pouces beaucoup plus développée. Mais je trouve que la passion est là. Il faut leur donner un sens. Pendant les séances, il faut de l’émulation.

Est-ce qu’ils ne sont pas plus compliqués à gérer, que toi et ta génération à ton époque ?

Franchement je n’étais pas simple. A l’époque c’était compliqué pour Landry Chauvin et Philippe Bizeul. Il y avait de fortes têtes. J’étais jeune, je venais de quartier, j’avais un égo, des convictions. Ça chauffait, aux entraînements c’était compliqué, il fallait faire sa place. On avait les crocs. Là ils sont quand même assez gentils entre eux. C’est bien car l’ambiance de travail est bonne, mais un match de Ligue 1 ce n’est pas gentil. Il y a des contacts, de l’engagement, de l’agressivité, du vice. On sait que dans la mentalité, on doit les amener à avoir un petit surplus de caractère, peut-être.

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