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IFAB : la détection semi-automatisée du hors-jeu en discussion lundi

L'International board (IFAB), garant des lois du football, se réunit lundi à Doha (Qatar), où aura lieu la Coupe du monde 2022, pour sa 136e assemblée générale annuelle, lors de laquelle il doit notamment évaluer l'efficacité de la détection semi-automatisée du hors-jeu.
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L'International board (IFAB), garant des lois du football, se réunit ce lundi à Doha (Qatar), où aura lieu la Coupe du monde 2022, pour sa 136e assemblée générale annuelle, lors de laquelle il doit notamment évaluer l'efficacité de la détection semi-automatisée du hors-jeu, un système de suivi technologique plus poussé en soutien de l'arbitrage vidéo (VAR), qui a déjà été testé en février lors du Mondial des clubs.

Toutefois, l'IFAB ne va pas décider lundi si la détection semi-automatisée du hors-jeu sera utilisée à la prochaine Coupe du monde au Qatar (21 novembre-18 décembre). D'une part, c'est l'organisateur, la FIFA, qui choisit. D'autre part, l'arbitrage vidéo est déjà utilisé en Coupe du monde depuis 2018 et il ne s'agirait que « d'un outil additionnel pour le VAR, pas d'une nouvelle règle, précise la FIFA à l'AFP. Le système du hors-jeu semi-automatique doit encore être évalué avant la prise d'une décision finale. » En 2018, l'IFAB avait donné son accord de principe pour le VAR, et c'est seulement quelques semaines plus tard que la FIFA avait décidé de l'utiliser à la Coupe du monde en Russie.

Par ailleurs, le Board devrait valider le principe durable des cinq changements par match. En octobre 2021, le gardien des lois du jeu avait laissé le choix à chaque compétition d'adopter les cinq changements ou non. Cet amendement à la loi 3 du jeu, prévoyant d'ordinaire un maximum de trois remplacements par match, avait été décidé en mai 2020 par l'IFAB et devait courir jusqu'à fin 2021 pour les compétitions de clubs et jusqu'au 31 juillet 2022 pour les rencontres internationales. La mesure a été prolongée jusqu'au 31 décembre 2022, après une « analyse globale de l'impact actuel du Covid-19 sur le football ». Toutes les compétitions n'avaient pas opté pour une augmentation du nombre de remplaçants, la Premier League étant la réfractaire la plus notable.

La règle des mains dans la surface clarifiée ?
Le Board pourrait également clarifier la règle des mains dans la surface, qui engendre souvent des incompréhensions et décisions discutables. Une discussion est aussi prévue sur les essais de changements en cas de commotions, avec la mise en place de deux remplaçants spécifiques. Mais le faible nombre d'incidences ne permet pas encore de tirer des conclusions fiables.

La FIFA détient quatre voix sur huit dans les décisions de l'IFAB, les quatre autres étant la propriété historique des Fédérations anglaise, écossaise, galloise et irlandaise.

 

Ligue europa : le calendrier de la saison 2022-2023 dévoilé

L'UEFA a dévoilé le calendrier détaillé de la Ligue des champions, de la Ligue Europa et de la Ligue Europa Conférence pour la saison 2022-2023, marquée par l'organisation de la Coupe du monde au Qatar en novembre et en décembre.

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Les dates de la saison européenne 2022-2023 ont été dévoilées par l'UEFA. Coupe du monde au Qatar à l'automne oblige (21 novembre-18 décembre), les dates de la phase de poules de la Ligue des champions, de la Ligue Europa et de la Ligue Europa Conférence sont très resserrées. Par paire de deux, les journées vont s'enchaîner d'une semaine à l'autre, entre le 6 septembre et le 3 novembre.

Le calendrier redevient plutôt habituel pour les phases à élimination directe. Malgré tout, les finales auront lieu un peu plus tard que d'ordinaire: le 10 juin à Istanbul pour la C1, le 31 mai à Budapest pour la C3, le 7 juin à Prague pour la C4.

Le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille sont directement qualifiés pour la phase de groupes de la Ligue des champions. L'AS Monaco entre au stade du troisième tour de qualification. Le Stade Rennais et le FC Nantes sont qualifés pour la phase de groupes de la Ligue Europa. L'OGC Nice est quant à lui inscrit aux barrages de la Ligue Europa Conférence.

Les dates majeures de la Ligue Europa et Ligue Europa Conférence

  • Troisième tour de qualification: 4 et 11 août
  • Barrages: 18 et 25 août
  • Phase de groupes: 8 septembre / 15 septembre / 6 octobre / 13 octobre / 27 octobre / 3 novembre
  • Barrages phase finale: 16 et 23 février
  • Huitièmes de finale: 9 et 16 mars
  • Quarts de finale: 13 et 20 avril
  • Demi-finales: 11 et 18 mai
  • Finale Ligue Europa: 31 mai
  • Finale Ligue Europa Conférence: 7 juin
  • Tirage troisième tour de qualification: 18 juillet
  • Tirage barrages: 2 août
  • Tirage des groupes: 26 août
  • Tirage barrages phase finale: 7 novembre
  • Tirage huitièmes de finale: 24 février
  • Tirage tableau final: 17 mars

Leicester laisse son vestiaire dans un état lamentable

​Au lendemain de l’élimination du Stade Rennais en huitième de finale de Ligue Europa Conférence face à Leicester, jeudi 17 mars, plusieurs photos ont montré l’état déplorable du vestiaire visiteur du Roazhon Park après le départ de l’équipe anglaise. Un constat qui a choqué le club breton, dont le président du conseil d’administration, Jacques Delanoë.

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Le Stade Rennais était déjà sorti frustré de son huitième de finale de Ligue Europa Conférence face à Leicester, jeudi 17 mars (vainqueur 2-1 au Roazhon Park mais éliminé après sa défaite 2-0 au match aller). L’état du vestiaire visiteur après le départ des Anglais, constaté après le match, a encore ajouté de l’agacement du côté du SRFC : des déchets sur le sol, sur la table ou dans les casiers individuels.

Un manque de savoir-vivre qui a notamment « surpris et choqué » Jacques Delanoë, président du conseil d’administration du Stade Rennais, qui met en avant les bonnes relations entre les dirigeants de Rennes et Leciester sur cette double confrontation : « Cela s’est très bien passé, ils nous ont bien reçus à Leicester et on les a bien reçus à Rennes. » Mais pour le dirigeant rennais, le comportement de l’équipe entraînée par Brendan Rodgers est de nature à ternir « l’image » du club champion d’Angleterre en 2016.

« C’est indigne d’un club qui a été champion d’Angleterre, je trouve cela totalement lamentable. Je crois qu’on avait vu ça une fois à Rennes et je crois que c’était déjà un club anglais. L’image d’un club est sur le terrain mais aussi dans la manière dont on quitte un club adverse. Je peux vous dire qu’au Stade Rennais, on veille toujours à laisser un vestiaire propre. » Et Jacques Delanoë de rajouter pour conclure : « Nous avions malheureusement déjà eu par le passé l’occasion de goûter amèrement au fameux fair-play anglais, voici une fois encore la preuve que les gentlemen sont sans doute plus du côté de la Bretagne que de la Grande-Bretagne… »

Chute d’une barrière au Roazhon Park

Une barrière a cédé sous la pression des supporters en tribune Mordelles durant la rencontre entre le Stade Rennais et Leicester. Elle sera opérationnelle dès dimanche pour la réception de Metz.

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On joue la 9e minute de jeu, jeudi 17 mars 2022 au soir, dans un Roazhon Park en effervescence, quand Benjamin Bourigeaud ouvre le score pour le Stade Rennais face à Leicester. Le kop massé dans la tribune Mordelles derrière le but anglais exulte. « Quand, il y a un but, on descend tous en bas de la tribune. Ça poussait fort. C’était un peu l’hystérie », témoigne Anthony, membre du RCK, le groupe d’Ultras rennais.

Malheureusement, jeudi, entre 10 et 15 mètres de barrières qui séparent la tribune des travées bordant la pelouse, ont cédé sous la pression des spectateurs. Les images d’une vague humaine s’effondrant sont très impressionnantes, rappelant l’accident au stade de la Licorne à Amiens qui avait fait 29 blessés. « Ça fait un peu froid dans le dos a posteriori, poursuit Anthony qui était au 4e rang. Je me suis retrouvé sur le dos, sur des gens. Rien de grave, mais je pense que ça aurait pu être pire si tout le monde était descendu. »

« Les premiers rangs sont tombés, suivis par les autres. Fort heureusement, la chute s’est produite sur une faible hauteur, seulement un mètre. Et il n’y a pas eu un mouvement de foule qui aurait pu aggraver la situation », témoigne Frédéric Guéné, le chef du dispositif, qui coordonnait les secouristes de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) présents à chaque match, au Roahzon Park.

La barrière remplacée pour dimanche
Le match s’est d’ailleurs poursuivi normalement, avec un cordon de stadier à la place de la barrière. « L’ambiance n’a pas baissé, on est resté dans le match à chanter. Il y a juste Yoann, le kapo, qui a prévenu de ne plus descendre s’il y avait un but. »

Le bilan de cet incident rarissime s’établit à 12 blessés, dont 2 présentant des fractures à la cheville et au poignet. « Ils ont été évacués à la mi-temps. Tout est rentré dans l’ordre au bout de 45 minutes environ. Le match a pu reprendre dans des conditions normales », poursuit Frédéric Guéné, le chef du dispositif, qui coordonnait les secouristes.

« Les secours se sont rapidement organisés, avec efficacité », poursuit Frédéric Guéné. Deux médecins étaient présents en tribune, comme à chaque match. Également une équipe médicale avec le Pr Soulat, chef des urgences du CHU de Rennes et du Samu 35. « Avec l’aide des agents de sécurité du stade, on a procédé à la régulation des blessés, puis à leur transport vers l’hôpital pour les deux cas les plus sérieux. »

Une enquête a été ouverte par le parquet afin de déterminer les causes de cet accident. Elle a été confiée à la sûreté départementale.

De leur côté les services de la Ville ont procédé au remplacement de la barrière qui sera opérationnelle dès le match de dimanche. Pas de risque de fermeture de la tribune Mordelles, le kop chantera derrière son équipe..

Avant les matches de Coupe d’Europe, Rennes offrira une hermine au club adverse

Dans la tradition des cadeaux protocolaires que s’échangent les clubs en Coupe d’Europe, le Stade Rennais opte pour une hermine réalisée par Valérie Courtet, sculptrice basée à Montgermont.
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Le Stade Rennais jouera jeudi soir son 78e match européen. L’histoire continentale du club croît et cela se répercute à plusieurs niveaux du club, y compris en termes de protocole. Érigé en tradition dans les coulisses des Coupes d’Europe, le cadeau protocolaire du SRFC sera désormais une statuette d’une hermine en grès émaillé.

« Après quatre années consécutives de compétitions européennes, d’expériences à travers l’Europe, on s’est aperçu au fur et à mesure que le dîner UEFA est un moment important », relate Jacques Delanoë, président du conseil d’administration du Stade Rennais. Idéal pour nouer des relations avec les dirigeants des autres clubs, le repas d’avant match organisé à l’hôtel de Courcy lors des rencontres à domicile est aussi l’occasion d’échanger des cadeaux entre clubs. « Jusque-là, on était resté assez classique, en offrant une assiette en argent gravée, confie Mathilde Lakhdar, responsable du protocole au SRFC depuis 2019. On en recevait régulièrement aussi. »

Par exemple, l’assiette reçue à Chelsea, en Ligue des champions, l’an dernier, trône dans une vitrine de la Galerie des Légendes, au Roazhon Park, au milieu des maillots, coupures de presse ou trophées qui ont marqué l’histoire du SRFC. « On passe un cap dans notre implication européenne et on a décidé d’offrir un cadeau un peu plus personnalisé, explique Mathilde Lakhdar. On est passé au très local, avec une artiste basée à Montgermont, Valérie Courtet, spécialiste de la sculpture animalière. Elle a des clients partout dans le monde. »

Une hermine inspirée de la devanture d’un bar rennais

L’idée trottait depuis longtemps dans la tête de Jacques Delanoë. « En tant que grand club, on devait avoir un objet emblématique à donner lors de l’échange de cadeaux. » Il explique dans quel esprit la démarche s’inscrit : « On a encore pleins de petits détails à aller corriger, mais plus on grandira, plus on essaiera de les relever, pour que le club soit au niveau de ses ambitions. »

L’hermine, animal représentatif du club et de la Bretagne, est venue naturellement. La forme de la statuette s’inspire de l’hermine présente sur la devanture du pub Fox & Friends, à Rennes. Antoine Biard, directeur de la communication du Stade Rennais : « Rennes, c’est le club des deux hermines. Le symbole est fort, avec un ancrage territorial, l’animal d’Anne de Bretagne, de la Bretagne. » La légende raconte que lors d’une partie de chasse d’Anne de Bretagne, l’hermine, acculée près d’une mare de boue, a préféré se laisser dévorer par les chiens plutôt que de se salir. La reine en a fait un de ses emblèmes. Le nom de la première œuvre remise jeudi à Leicester s’inspire de la devise de la région : « Plutôt la mort que la souillure. »

 

Rennes va faire le plein

Le stade devrait être presque plein pour la réception de Leicester jeudi soir.
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Jeudi soir pour la rencontre opposant le Stade Rennais à Leicester, le Roazhon Park devrait être quasiment rempli.
Ce jeudi, Rennes sera condamné à l’exploit. Après la défaite 2-0 sur la pelouse de Leicester en huitième de finale aller de la Ligue Europa Conférence, les Bretons se retrouvent dos au mur et contraint de s’imposer par au moins deux buts d’écart pour espérer se qualifier ou au moins obtenir une prolongation.

Même si les pronostics ne jouent pas en leur faveur, les hommes de Bruno Génésio pourront s’appuyer sur leur forme du moment: 4 victoires consécutives en Ligue 1 (avec 14 buts marqués) dont un cinglant 4-2 infligé à l’Olympique Lyonnais. De leur côté, les Foxes peinent à enchaîner et viennent d’être défaits par Arsenal en championnat (0-2).

Mais le SRFC pourra également s’appuyer sur son public. L’Équipe révèle en effet que déjà 25 000 places ont été vendues pour la rencontre. La capacité du Roazhon Park étant de 29 194 places, il pourrait donc être quasiment plein et se rapprocher des records d’affluence établis en 2005 (plus de 29 000 spectateurs contre Saint-Étienne, Nantes et Marseille).

A noter que les supporters anglais ont réservé 1100 des 1396 places mises à disposition dans le parcage visiteur. Aux joueurs rennais de tirer profit de l’engouement que suscite cette rencontre pour aller chercher le premier quart de finale européen de l’histoire du club.

Ce n’est pas digne d’une équipe qui veut jouer la coupe d’europe

L'entraîneur du Stade Rennais Bruno Genesio s'est dit déçu par la performance de son équipe contre Leicester, hier, en Ligue Europa Conference.

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Rennes manque son rendez-vous. Ce jeudi soir, à l'occasion des huitièmes de finale aller de Ligue Europa Conference, le club breton s'est effectivement incliné sur la pelouse de Leicester, douzième de Premier League (0-2). Mais au-delà du résultat, et avant la manche retour au Roazhon Park dans une semaine, c'est par la prestation de son équipe que Bruno Genesio s'est montré déçu. Avec en travers de la gorge, notamment, le deuxième but encaissé dans les ultimes secondes de la partie.

"Il reste un match retour"
"On paie le manque de discernement encore à la fin comme à Paris, a regretté le technicien rennais en conférence de presse, en référence à la défaite dans les arrêts de jeu au Parc des Princes il y a quelques semaines. Cette fois c’est pire encore car ce n’est pas la première fois que ça nous arrive. Il y a de la colère car ce n’est pas digne d’une équipe qui veut jouer la Coupe d’Europe", a constaté Bruno Genesio.

"Ce que je regrette, c'est de ne pas apprendre de nos erreurs, a continué l'entraîneur breton. Je n'ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs sur le contenu du match. On n'a pas concédé beaucoup d'occasions. Il reste un match retour. On a montré qu'on est capable de leur marquer des buts, de leur poser des problèmes. On aura notre public", a terminé un Bruno Genesio revanchard.

On n’apprend pas de nos erreurs

Le coach des Rouge et Noir déplore l’inefficacité de son équipe dans les deux surfaces et surtout son manque d’agressivité devant le but.
Le Stade Rennais s’est incliné 2-0 à Leicester, plombant sérieusement ses chances de qualifications en quart de finale
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Bruno Genesio : « Je pense qu’on a fait beaucoup de bonnes choses dans ce match, dans la maîtrise technique, dans les situations, les occasions qu’on s’est créées. Malheureusement, dans le football, il faut être efficace dans les deux surfaces, ce qui n’a pas été le cas ce soir. Mais ce qui est encore plus regrettable, c’est d’encaisser un deuxième but dans ces conditions-là. On peut manquer d’adresse et de réussite, mais on avait la possibilité de mieux gérer la fin de match. Mais il y a deux matches pour se qualifier, on a encore toutes nos chances, mais en prenant ce deuxième but on se complique le match retour […] Ce que je regrette, c’est de ne pas apprendre de nos erreurs. Je n’ai pas grand chose à reprocher à mes joueurs sur le contenu du match, on n’a pas concédé beaucoup d’occasions. Il reste un match retour. On a montré qu’on est capable de leur marquer des buts, de leur poser des problèmes, on aura notre public. On va préparer ça dès la fin du match contre Lyon (dimanche pour le compte de la 28e journée de Ligue 1, NDLR) ».

Hamari Traoré (capitaine), au micro de RMC Sport. « Le deuxième but est terrible, il nous fait mal. On doit mieux négocier la situation. On maîtrisait la fin de match, on voulait égaliser. Maintenant, il faut rester concentré pour essayer d’aller chercher la qualification au match retour. Sur nos temps forts, on n’a pas su concrétiser nos occasions. On a été bon, plutôt cohérent. Mais ils ont été plus efficaces. On va regarder ce qui n’a pas été pour continuer à travailler et revenir plus fort. Avec ce qu’on a montré ce soir, il y a des raisons d’y croire. En tout cas, nous, on y croit. »

Benjamin Bourigeaud, au micro de Canal + Sport. « C’est un match de Coupe d’Europe, c’est différent, notamment au niveau de l’intensité, la moindre erreur se paye cash. On a plutôt fait un bon match, sérieux, rigoureux. Le 1-0 nous faisait plus de bien pour le match retour, malheureusement le deuxième fait mal à la tête. Ce n’est pas la première fois que ça nous arrive. Il va falloir qu’on apprenne, car c’est frustrant de faire des performances comme ça et de ne pas terminer le boulot. On a péché dans le dernier geste. Eux, ils ont été efficaces. Le match retour sera très important, rien n’est terminé. »

 

Comment Genesio va corriger les erreurs de gamins ?

Alors qu’on commence à parler d’un « Genesio time » qui est l’exact contraire du « Stephan time », puisque ce sont six points laissés en route en Ligue 1 et peut-être une qualification en quart de finale de Coupe d’Europe, l’entraîneur de Rennes assume sa responsabilité et entend y remédier.

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Ce but encaissé jeudi soir à la 93e minute de jeu par le Stade Rennais, contre Leicester, est le but de trop. C’est en effet le 6e depuis le début de la saison que les Rouge et Noir encaissent dans les arrêts de jeu (Brest, Bordeaux, Lens, Paris, Vitesse et donc Leicester). Un tweet moqueur appuie là où ça fait mal : « Il y avait le Stéphan Time, maintenant il y a le Genesio Time ».

Dans les travées du King Power Stadium, à l’issue du 8e de finale aller de Ligue Europa Conférence, le coach de Rennes déclarait d’ailleurs : « J’assume ma responsabilité. Parce que ça fait plusieurs fois qu’on encaisse ce genre de buts dus à des erreurs de débutants, et on n’arrive pas à le régler. Mais c’est aussi et surtout ma responsabilité, et je vais remédier à tout ça, avec certainement un autre comportement dans les jours qui arrivent. »

Changer de discours
Attention, la fessée est désormais interdite. Et au foot, impossible comme au rugby, d’en passer par une bonne séance de combat dans un petit périmètre, impossible de faire suer les joueurs avec une bonne grosse séance de physique avec deux grosses échéances aussi rapprochées. Impossible de sanctionner des joueurs en les laissant sur le banc. Il est trop juste en défense et ne peut se passer de ses cadres.

Le technicien devrait donc juste hausser le ton, et changer de discours.

Car, c’est sans doute à cause du discours qu’il a tenu dimanche après le match d’Angers et mercredi avant Leicester qu’il a sa part de responsabilité. Deux fois, il a répété : « Je l’ai déjà dit, je ne vais pas reprocher aux joueurs d’avoir voulu gagner le match en fin de partie au Parc. Même si ça nous a coûté un point. »

Trouver des solutions
On ne devrait donc plus entendre ce genre de discours, les joueurs non plus. « Ce sont des erreurs de gamins qu’on fait, de juniors, qu’on répète, et c’est pour ça que je dis que ma responsabilité est engagée. Parce que ce n’est pas la première fois que ça nous arrive cette saison. On a lâché beaucoup de points dans les fins de match en faisant des erreurs de débutants, et c’est que je suis le premier aussi à ne pas pouvoir corriger ça. C’est à moi de trouver des solutions et ce sera fait dans les jours qui viennent », ajoute l’entraîneur des Rouge et Noir.

Rennes a en effet perdu six points depuis le début de la saison en encaissant un but dans les arrêts de jeu et serait 2e de Ligue 1 avec un matelas de 3 points d’avance du Nice. Il est donc à souhaiter qu’il trouve rapidement la solution pour éviter des regrets, si ce n’est des désillusions.

Les supporters se rendent au stade en cortège et en chantant

Les 500 supporters rennais se sont rendus du centre-ville de Leicester jusqu’au stade en procession. Une procession bon enfant et haute en symbole rappelant l’épopée de 2019.

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Les quelque 500 supporters rennais qui ont fait le déplacement à Leicester ont convergé en cortège depuis le centre de la capitale des Midlands jusqu’au King Power Stadium, après avoir bien profité des plaisirs houblonnés dans les pubs.

Une procession chantante et bon enfant, menée par le RCK, dont les supporters Rouge et Noir étaient privés depuis deux ans à cause du Covid et qui n’avait pas été autorisé à Arnhem. La dernière fois, c’était « un jour il y a longtemps », comme le dit l’un des hymnes de la tribune Mordelles qui a retenti à plusieurs reprises dans les rues de Leicester.

Rythmé pas le pas de chevaux
« Nous sommes les Rennais et nous chantons en chœur ». Ils sont les Rennais et ils marchent en chœur. Durant les 2,5 km du parcours les chants n’ont jamais cessé. L’espace de quelques heures, Leicester était bretonne. Les passants intrigués et visiblement peu habitués s’arrêtaient même pour faire des photos.

Cette « fan walk » était menée par quatre chevaux de la police montée dont le pas des sabots sur le pavé semblait rythmer les chants.

Le cortège était bien entendu encadré par la police de Leicester qui, il faut le souligner, a géré cela à la perfection, avec sourire et bienveillance. Les policiers se prêtant au jeu des selfies, allant même jusqu’à se mettre à genoux comme l’ensemble de la troupe démarrant une chanson piano au ras du sol pour finir en bondissant à pleins poumons. Ça a aussi contribué à ce qu’il n’y ait aucune tension, même à l’arrivée au stade.

Ce beau moment de partage évoque forcément l’épopée de 2019. Mais comme cette année-là, Rennes a subi le réalisme anglais.

Maintenant, l'expérience européenne doit payer

Le Stade Rennais s'apprête à défier Leicester, ce jeudi soir (21h) au King Power Stadium en 1/8e de finale aller de Ligue Conférence. Si l'affrontement paraît équilibré, il est l'heure pour Rennes de faire parler son expérience accumulée au gré de ses quatre campagnes européennes successives.

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La phase de l'apprentissage est terminée. Après plusieurs années à perdre - sans jamais se déshonorer - en coupe d'Europe, Rennes a prouvé lors de la phase de groupes de Ligue Conférence que les défaites encourageantes faisaient partie du passé, et qu'elles pouvaient laisser place à des victoires méritées, et à un statut assumé. Ces expériences passées doivent servir les Rouge et Noir, à l'heure de défier Leicester, champion d'Angleterre en 2016, sur ses terres, en 1/8e de finale aller de Ligue Conférence.

On a beaucoup travaillé pour se qualifier et terminer premiers du groupe lors de la première partie de saison. - Bruno Genesio

Dans un poule relevée, où figuraient Mura, le Vitesse Arnhem et Tottenham, le Stade Rennais est sorti haut la main en tête de la poule, assuré de cette première place avant même de se déplacer à Londres pour rencontrer Tottenham lors de la dernière journée, un match qui ne sera finalement jamais disputé en raison de nombreuses absences chez les Anglais et de l'impossibilité de reporter cette rencontre. Cette qualification "facile" n'a rien d'anecdotique, puisque lors de leurs deux campagnes européennes précédentes (Ligue Europa en 2019/2020 et Ligue des Champions en 2020/2021) les Rennais avaient fini derniers de leur poule.

Dans le championnat de France, à part Paris, Rennes est la seule équipe à avoir une série en cours de quatre qualifications européennes consécutives. Côté Leicester, si les Foxes ont disputé un quart de finale de Ligue des Champions en 2017, depuis, les qualifications se font plus rares. Les coéquipiers de Jamie Vardy, absent ce jeudi soir, ont terminé troisièmes de leur poule de Ligue Europa en première partie de saison, et ont éliminé les Randers (Danemark) en barrage de Ligue Conférence. Sur l'expérience récente, Rennes semble un tout petit peu mieux armé. Mais pour Bruno Genesio, son équipe n'en devient pas favorite pour autant.

Pour moi Leicester est favori. - Bruno Genesio

Le coach rennais assure que ce n'est pas un communication pour mettre la pression sur l'adversaire : "Non, pas du tout, c'est la vérité, c'est une équipe qui est construite pour jouer la Ligue des Champions, pour jouer le titre en Premier League, puisqu'ils ont été champions il y a quelques années. Pour moi ils sont favoris, ce n'est pas simplement un discours de façade pour s'enlever de la pression, parce que la pression on l'a autant qu'eux." De son côté, le directeur technique du SRFC Florian Maurice parlait même "d'exploit" au moment d'envisager une qualification rennaise après le tirage au sort.

Une ambition nouvelle
Pour autant, fort de ses expériences passées en Europe et d'une qualité de jeu rarement vue à Rennes, le Stade Rennais n'ira pas à Leicester dans le simple espoir de garder le 0-0 tout le match assure Bruno Genesio : "On veut imposer notre jeu. Je ne sais pas si c'est nouveau, mais en tout cas c'est ce que j'ai envie d'inculquer au groupe et au club, parce que je pense que c'est la meilleure manière de gagner des matchs. Ce n'est pas faire preuve de suffisance ou de prétention de dire ça, c'est simplement que j'ai confiance en mes joueurs, en mon équipe."

Au club, on ne cache pas en interne un profond désir d'aller loin dans cette compétition. "Elle est taillée pour un club de notre envergure" glissait récemment en privé un cadre du Stade Rennais à France Bleu Armorique. Pour s'en assurer, il faudra déjà écarter l'encombrant obstacle Leicester, avec si possible un résultat dès l'aller en terre anglaise ce jeudi soir.

Des choses à envier à Leicester ?

Quatrième de L1 (46 points) à un point du podium, deuxième meilleure attaque de France derrière le PSG (53 buts), premier de sa poule européenne à l’automne, le Stade Rennais a-t-il encore des choses à envier à son adversaire anglais, actuel 9e de son championnat, de ce 8e de finale européen ?
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Bruno Genesio s’en amuse presque. L’interroger sur le jeu de la communication sur « Qui est le favori ? » de ce 8e de finale de Ligue Europa Conférence lui décroche un sourire. Dès la victoire engrangée contre Angers dimanche (2-0), le technicien a entonné cette litanie : Leicester a la pancarte, Rennes demeure ambitieux. « Ce n’est pas un discours de façade ! Ils ont une équipe construite pour gagner la Premier League et jouer la Ligue des Champions ! Pour nous aussi, la Ligue Europa Conférence est un objectif, mais ils sont mieux armés que nous, assène-t-il. C’est une équipe très forte, avec beaucoup d’expérience, qui a l’habitude des matchs de Coupe d’Europe tous les week-ends. Il ne faut pas s’attendre à une équipe qui prendra le match par-dessus la jambe. Il y a du talent devant, avec des éléments capables de gestes de classe pour faire la différence. Et ce, même quand l’équipe est moins bien ».

Rodgers : « Rennes joue un beau football, très offensif »
« C’est une équipe très forte en transitions notamment. On sait que leurs entames sont très, très fortes, mais ça ne nous fait pas peur. On a nos arguments à faire valoir », lançait, motivé déjà, Baptiste Santamaria, dimanche. « On joue une grande équipe, on le sait… Il faut qu’on reste confiant, mais qu’on garde les pieds sur terre. On ira avec nos armes : si on ne le fait pas, on sera perdus sur le terrain », assure, lui, Flavien Tait.

Outre-Manche, où il est rare que les coachs soient questionnés sur les… adversaires, Brendan Rodgers a renvoyé, poliment, la balle à son homologue. Sans refuser, a priori, son statut de favori. « Rennes est en train de réaliser une vraie bonne saison. Ils jouent un beau football, très offensif, avec des joueurs dangereux. Sur les deux matchs, il faudra vraiment être à notre meilleur niveau. Mais nous avons confiance sur le fait qu’on peut leur poser des problèmes », a indiqué le technicien de Leicester.

Tulett : « Le potentiel pour bousculer Leicester »
Darren Tulett, le journaliste anglais de beIN SPORTS, lui, fait clairement de Leicester le favori de cette double confrontation. « Même si en coupes européennes, ils ont peu d’expérience, au niveau effectif, ils ont plus d’internationaux que Rennes par exemple. De plus, il reste encore quelques joueurs de l’épopée du titre, comme Schmeichel et Vardy (ce dernier est blessé et absent), des mecs qui ont vécu des moments intenses. Au milieu, quand tous les joueurs sont là, ils sont aussi impressionnants et forts. J’aime beaucoup Tielemans, Ndidi, qui a remplacé Kanté, qui met de l’impact, Dewsbury-Hall, Maddison, et encore Barnes », révèle-t-il.

Tout en n’excluant pas « le potentiel » rennais « pour surprendre Leicester. En Angleterre, on a un peu tendance à se regarder le nombril, on regarde peu la L1. Certains joueurs ne sont pas connus comme ils devraient l’être… Il faut rappeler que Rennes a fait un nul 2-2 plus tôt cette saison face à Tottenham, équipe sur le papier plus forte que Leicester ».

Rennes n’ira, en aucun cas, en victime expiatoire au King Power Stadium. L’ambition de figurer dans le dernier carré de l’épreuve est bien là. « Il y a certainement des choses à exploiter… On va jouer notre jeu, on ne va pas se renier ! C’est ce que j’ai envie d’inculquer à mon groupe et au club, ce n’est pas faire preuve de suffisance et de prétention. Je veux imposer ce qu’on sait bien faire, en jouant notre chance à fond. Jouer avec ses points forts, c’est la meilleure manière d’avoir le plus de chances de se qualifier », assène encore Bruno Genesio. Les statuts sont faits pour être bousculés. Le Stade Rennais entend être de ceux-là.

Il est temps de se faire un nom

Habitué de la Coupe d’Europe, le club breton passe maintenant au révélateur d’une équipe anglaise ce qui doit permettre d’évaluer ses progrès et la qualité de son jeu, tant vantée en France.

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Le Stade Rennais est désormais un habitué de la scène européenne. C’est sa quatrième participation en quatre saisons. Mais il lui reste encore du chemin avant de s’y faire un nom. Comme en témoigne, l’incapacité du jeune défenseur Luke Thomas mais aussi du staff de Leicester de citer le moindre joueur de Rennes, hier matin au centre d’entraînement.

Ce 8e de finale est donc une étape importante. Car jouer un club anglais n’est jamais anodin, au regard du niveau de la Premier League, de son intensité et des joueurs qui y évoluent. Peu importe que cette équipe des Foxes (surnom en référence au premier président amateur de chasse à courre) soit engluée à la 12e place, elle a remporté la Cup l’an passée et possède quelques pointures dans son effectif, malgré la blessure de Vardy.

Confirmer la qualité du mercato
« C’est une équipe qui a du talent devant, avec des joueurs capables de faire la différence sur des gestes de classe, de renverser les choses à eux seuls, même lorsqu’elle est moins bien. Un milieu de terrain très performant aussi, pointe Bruno Genesio. Elle met beaucoup de rythme, à l’image de toutes les équipes anglaises, qui ont l’habitude dans leur championnat de jouer des matches de Coupe d’Europe quasiment tous les week-ends. »

Cette double confrontation contre Leicester va donc permettre de jauger un Stade Rennais qui brille en Ligue 1. Dont beaucoup vantent le jeu collectif et combiné. C’est un peu tout le foot français qui passe au révélateur. Ce qui en sort doit être d’un Rouge incandescent et d’un Noir puissant, pour aussi confirmer la qualité de ce mercato record de l’été dernier et honorer les ambitions affichées dans cette « petite » Coupe d’Europe.

« Même si elle a été un peu sous-évaluée, on se rend compte qu’il y a de la concurrence, de belles équipes dans les 16 dernières. C’est une belle compétition et une belle manière de nous évaluer », poursuit Genesio.

Pour cela, l’entraîneur rennais, qui a connu de beaux succès avec Lyon contre des clubs anglais, conserve ses principes de jeu. « Je pense qu’on doit être capables d’imposer ce qu’on sait bien faire. Je veux voir une équipe ambitieuse, pas une équipe qui joue avec le frein à main et se laisse impressionner. »

À Rennes de faire forte impression en battant le champion d’Angleterre 2016, nouveau riche du foot appuyé sur la fortune du groupe thaïlandais King Power. Il est question de renom.

Leicester – Rennes. Les compos probables et les absents

Qui va démarrer le 8e de finale de Ligue Europa Conférence opposant Leicester au Stade Rennais, ce jeudi soir ? Si le forfait de Vardy est l’info cruciale de la journée de mercredi, la présence à l’entraînement, côté Rouge et Noir, de Lovro Majer a été un soulagement profond pour les supporters rennais.

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Doku ou Majer
Si Bruno Genesio a laissé planer le doute sur une potentielle titularisation de Jérémy Doku, il est fort à parier que c’est le jeune international croate Lovro Majer qui va démarrer. Même si le jeune belge a démontré un retour en forme époustouflant lors des deux derniers matchs. « Il a déjà fait deux rentrées en cours de match. Une dizaine de minutes lors du premier match, un peu plus contre Angers. Il avance, il a peut-être une possibilité demain de débuter. »

Mais Genesio aime entretenir le mystère, aussi inutile soit-il contre des clubs anglais qui ne connaissent même pas ses joueurs. Le doute plane donc entre Doku et Majet. « Lovro, c’est différent car il a été arrêté simplement trois jours entre le match de Montpellier et celui d’Angers. Ce n’est pas le même délai, pas le même genre de blessure. Il n’a perdu de rythme », déclare le coache de Rennes.

Une chose est sûre, c’est Guirassy qui fait les frais de ce retour. En revanche difficile d’imaginer une titularisation des deux artistes, sauf à sortir du onze de départ un des deux milieux axiaux (Martin ou Santamria) ce qui est impensable en vue de la Castagne prévue (en référence au défenseur belge de Leicester).

Les compos probables
LEICESTER. Schmeichel (cap) – Justin, Amartey, Söyüncü, Thomas – Tielemans, Ndidi, Dewsbury-Hall – Maddison, Daka, Barnes.

Remplaçants : Ward (g), Vestergaard, Brunt, Soumaré, Choudhury, Mendy, Albrighton, Lookman, Pérez, Iheanacho.

RENNES. Gomies – Traoré (cap), Omari, Aguerd, Meling – Santamaria, Martin, Majer – Bourigeaud, Laborde, Terrier.

Remplaçants : Alemdar, Bonet, Assignon, Belocian, Truffert, Diuouf, Doué, Tait, Doku, Tchaouna, Guirassy, Tel

Florian Maurice se livre avant Leicester

Quatrième de Ligue 1, le Stade Rennais vient d'enchaîner trois succès de suite et n'est plus qu'à un point de la troisième place de l'OM. Alors que le club breton s'apprête à vivre une semaine intense avec le retour de l'Europa Conference League, le 8e de finale aller à Leicester jeudi soir (21h) et un déplacement à Lyon dimanche (17h05), le directeur technique Florian Maurice se félicite du jeu collectif de son équipe, encense son entraîneur Bruno Genesio et fait le point sur les ambitions du club.
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Florian, Rennes enchaîne à nouveau les victoires, est revenu à un point du podium avant un 8e de finale de Coupe d'Europe à Leicester jeudi (21h, sur RMC Sport 1) en Conference League. Le tableau à un peu plus de deux mois de la fin de saison vous convient-il ?
Oui on peut dire que pour l'instant tout va bien. Mis à part l'accroc en Coupe de France à Nancy (1-1, 4 tab 3 en 16es de finale) qui fait tâche. Mais on a su se reprendre en championnat et ce match à Leicester qui arrive sera très intéressant à jouer.

Quand on voit comment Rennes joue, comment jouent les autres équipes et qu'on voit l'écart avec le haut de classement, le podium devient-il un objectif logique?
On arrive dans le sprint final mais réellement on ne se pose pas cette question-là. Je vais dire quelque chose de banal mais on joue vraiment match après match, sans appréhension particulière, toujours avec une grande ambition de les gagner tous et on vit très bien comme ça. Je pense même que c'est pour ça que ça se passe bien car on ne se projette pas plus loin.

Mais avec le niveau de jeu que montre l'équipe, considérez-vous que vous avez votre place sur le podium?
En qualité de jeu évidemment, on peut dire qu'on joue mieux que certaines équipes. Nous on regarde ce qu'on fait. Les choses sont mis en place à l'entraînement au quotidien pour avoir notre style de jeu qui nous amène des victoires mais on a encore besoin de progresser, dans des moments où on peut être un peu chahuté mais je pense aussi qu'on gagne en maturité. Je vois les progrès depuis le début de saison.

L'objectif de Rennes en début de saison était de se qualifier à nouveau pour l'Europe. Mais quand on voit les performances, est-ce que finir 5e et encore en Conference League serait une déception?
Non je ne parlerais pas de déception. L'objectif c'est d'être européen mais on sait que Conference League, Europa League, Ligue des Champions, ça peut basculer vite car tout est très serré en haut. On reste concentré sur ce qu'on fait pour aller le plus haut possible.

Le podium vous n'en parlez pas avec votre groupe?
Franchement non. On ne se projette pas. On est conscient des qualités qu'on a et on s'y tient. A quatre, cinq journées de la fin, on verra si on peut aller gratter plus haut.

Rennes est une équipe qui fait du jeu, une équipe qu'on peut qualifier de spectaculaire par moments. Vous aussi vous la trouvez spectaculaire?
J'aime mon équipe. J'aime la voir jouer, développer le jeu qu'elle fait en ce moment. Ça me plait et ça plait à beaucoup de monde. Les supporters qui sont au stade prennent du plaisir à nous voir jouer et c'est très important. Je m'étais fixé ça à mon arrivée. Je voulais une équipe ambitieuse dans le jeu, spectaculaire, qui marque des buts et gagne des matchs. Aujourd'hui on l'a. Après il faut rester mesuré car c'est très fragile mais j'aime ce que je vois. On essaie de développer un football collectif. J'ai le sentiment qu'il y a une vraie unité dans notre groupe et il faut absolument la garder car c'est notre force pour aller encore plus haut.

Ce qui marque, c'est la qualité des buts souvent très beaux dans la construction comme peu d'équipes savent le faire en Ligue 1. Comment mettez-vous ça en place?
Déjà il faut les bons joueurs pour le faire avec une qualité technique supérieure à la moyenne. Après il faut amener à l'entraînement tous les jours des jeux, des combinaisons qui sont travaillés et après il faut de la générosité, des courses que les joueurs mettent en place. Tous les joueurs - quel que soit leur profil - travaillent pour l'équipe et ils sont récompensés.

C'est la base du foot finalement?
Oui on dit que c'est très dur de jouer simple mais c'est ce qu'on arrive à faire.

Beaucoup de supporters ne se souviennent pas avoir vu Rennes aussi bien jouer. Qu'est-ce que ça vous évoque, vous qui êtes en poste à Rennes depuis moins de deux ans et en première ligne?
Je suis très content d'entendre ça mais je ne m'arrête pas là-dessus car on doit continuer à progresser pour performer. Sur mon cas personnel, est-ce que je fais du bon travail? Je ne me pose pas la question. Je fais partie d'un tout, d'un club, d'un staff. On a tous une part de responsabilité. Je n'en tire pas les fruits mais oui c'est gratifiant de voir qu'on joue peut-être le meilleur football que le Stade Rennais a fait depuis plusieurs années.

La pierre angulaire du projet est bien sûr Bruno Genesio. Il est là depuis un an avec sur cette période, le troisième meilleur bilan en Ligue 1 après Paris et Marseille. Est-ce qu'il vous surprend?
Non! Il ne me surprend parce-que je le connais depuis très longtemps. Quand je le fais venir, j'imagine que ça peut se passer comme ça car à l'origine, c'est un formateur. Il a été joueur professionnel. Il a été dans des staffs techniques depuis plus de 20 ans. Il a côtoyé un grand nombre d'entraineurs avec lesquels il a pioché des expériences, des idées dans la gestion des entrainements et du groupe. Il ne me surprend pas et je suis très content de ce qu'il fait aujourd'hui.

Vous disiez à son arrivée qu'il était le meilleur choix pour le projet du Stade Rennais. Il vous donne raison?
Oui il me donne raison par rapport aux résultats et au contenu de nos matchs. Il a réussi à mettre en place une vraie qualité de jeu petit à petit avec des joueurs différents. Il y a eu des recrues cet été. Ce n'est pas simple de remettre les choses en place mais lui sait le faire parfaitement.

En plus du match à Leicester jeudi - on va y revenir - il y a ce match à Lyon dimanche qui sera particulier pour Bruno Genesio. Ce sera la première fois qu'il revient à l'OL depuis son départ dans les circonstances tendues que l'on connait. Il a toujours le meilleur bilan d'un entraineur sur le banc de Lyon depuis son départ alors qu'il a été tellement décrié (1,91 point par match en Ligue 1 devant Rudi Garcia, Hubert Fournier, Peter Bosz) . Qu'est-ce que ça vous évoque?
(Sourires) Je suis très heureux pour lui car il mérite ce qui lui arrive. Même les résultats qu'il a eus à Lyon ont été très bons. Malheureusement, il a été décrié très rapidement, même quasi immédiatement lorsqu'il a pris l'équipe première. Je trouve que c'est un délit de faciès tout ce qui s'est passé car les résultats étaient là. Il a su remplir les objectifs fixés quasiment à chaque fois.

Est-ce que vous le pensez revanchard pour le match de dimanche?
Non je ne crois pas. Je pense qu'il a simplement envie que le Stade Rennais aille à Lyon en étant sûr de sa force pour aller chercher le meilleur résultat possible. Evidemment, retourner à Lyon, là où on a joué, où on a été formé, où on est né, ce sera particulier mais je ne crois pas qu'il y aura de revanche.

Bruno Genesio a quand même de l'orgueil?
Oui évidemment! On a envie d'aller faire un résultat à Lyon et de par notre classement aujourd'hui, on est en droit de penser qu'on peut le faire. Nous on ira avec beaucoup d'ambition.

Avant il y aura ce déplacement à Leicester en 8e de finale de Conference League. L'un des plus gros morceaux que vous pouviez tirer. Comment vous voyez ce match?
Je suis très content du tirage. Quand on parlait de la Conference League en début de saison, on pensait que c'était une petite Coupe d'Europe et on voit aujourd'hui que Leicester, c'est le champion d'Angleterre il n'y a pas si longtemps (en 2015-2016). Je pense que c'est une chance de se confronter à ce type d'équipe qui est dotée d'un effectif très important, des joueurs de très bonne qualité. Ils sont 12es en championnat mais avec trois matchs en retard dans un championnat qui est très difficile. Ça va être très intéressant. Il y aura du monde au stade, de la pression, du pressing, du contre-pressing, beaucoup de rythme comme font les Anglais mais je pense qu'on est très bien préparé notamment sur le plan athlétique. Je n'ai pas de crainte mais beaucoup d'envie.

Bruno Genesio disait après le tirage "on va y aller pour imposer notre jeu". Vous vous sentez sûr de votre force?
Il n'y a pas d'enflammade de notre part mais ce qu'on montre aujourd'hui à quasiment tous les matchs nous permet de penser qu'on a les capacités pour résister à Leicester. En termes de rivalité et d'intensité, je pense que Rennes peut faire aussi bien qu'eux.

Le Stade Rennais peut aller jusqu'où dans cette Europa Conference League?
Je n'ai pas d'idée particulière mais je sais que quand je rentre dans une compétition, j'ai très envie d'aller au bout. Là évidemment, il y a un très gros morceau qui arrive. On verra ce qui va se passer et si on pourra se projeter vers un objectif encore plus élevé.

Aller au bout d'une Coupe d'Europe, ce n'est pas un discours qu'on entendait jusque-là à Rennes?
On se sent bien dans nos baskets. On se sent bien dans notre football. Ce football que l'on joue peut nous amener vers des choses super intéressantes. Sans penser que l'on peut gagner une Coupe d'Europe ou être champion de France. On joue au jour le jour et on verra ce qui se passe.

Si on revient au jeu collectif, qu'ont en commun les profils des joueurs que vous avez recrutés Meling, Santamaria, Laborde, Majer? Ce ne sont pas des stars mais d'abord des joueurs d'équipe, non?
L'aspect intellectuel et collectif du joueur sur le terrain et en dehors a toujours été déterminant pour moi dans mon recrutement. Le foot est un sport collectif et il faut se fondre là-dedans. Dans ce recrutement l'été dernier, il y a aussi de l'expérience. Santamaria, Meling, Laborde, ce sont des joueurs qui connaissent la Ligue 1 qui peuvent s'intégrer rapidement. C'est différent d'un profil comme Sulemana ou avant lui Doku. Dans une équipe, il faut des profils différents et c'est ce qu'on a. Ça nous sert. On le voit dans le match face à Angers, on arrive à bien jouer offensivement mais c'est avec un joueur différent en l'occurrence Doku qu'on fait la différence. Ces profils à la Doku et Sulemana, on doit les amener à être dans un collectif pour pouvoir performer.

Jérémy Doku est d'ailleurs le joueur de l'effectif qui a le plus ce statut de "star". Il revient de blessure avec succès. Il y a aussi le retour de Flavien Tait en attendant Sulemana. Vous semblez sacrément armés?
Oui et c'est d'ailleurs pour ça qu'on n'a pas fait de mercato au mois de janvier. On s'en tient à notre effectif du mois d'août. Je pense qu'aujourd'hui les retours des blessés vont faire du bien au groupe avec l'envie de travailler tous ensemble.

Un joueur Lovro Majer semble quand même sublimer le collectif par sa présence. On a le sentiment d'un joueur assez rare...
C'est un joueur différent de par ses qualités. Il a une technique très fine. On n'a pas le sentiment d'avoir affaire à un joueur puissant, athlétique mais il a un énorme volume de jeu. Il est capable de mettre du liant entre l'attaque et la défense. Il est créatif. C'est un joueur intelligent qui se fond dans le collectif. Je ne sais pas si c'est un joueur rare mais il est différent des autres (sourire).

Vous avez le sentiment d'avoir fait un gros coup en le signant jusqu'en 2026 ?
Je ne me pose pas la question comme ça. Je suis content que ce joueur qui arrive de Croatie, première fois qu'il quitte son pays, puisse s'intégrer aussi facilement dans un groupe justement car ce groupe permet aux nouveaux de rentrer facilement dans le vestiaire.

Le Stade Rennais est aussi en haut du classement car des grosses équipes de Ligue 1 que l'on attendait ne sont pas au rendez-vous. Vous attendez-vous à voir revenir dans la course Lyon, Lille ou Monaco?
Dans ces clubs, il y a eu beaucoup de changements qui demandent sans doute du temps. Après, ce qui se passe là-bas, ce n'est pas vraiment mon problème. Je m'occupe du Stade Rennais pour continuer à avancer et si on continue comme on le fait, j'espère qu'ils resteront derrière.

Il y a un invité surprise: Strasbourg avec à sa tête un certain... Julien Stephan?
Je ne suis pas vraiment surpris parce que le peu de temps que je l'ai connu ici, je me suis aperçu que c'était un super entraineur. Il a de grosses qualités au niveau des entraînements et du management. C'est un bon entraineur qui sait aussi s'adapter au groupe qu'il a et en tirer la quintessence à chaque fois. Strasbourg fait un très très bon championnat et il le doit forcément à son entraineur.

S.G.S.B.

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