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La Ligue 3 n'est pas d'actualité

Même si les acteurs du National poussent pour plus de professionnalisation et notamment une Ligue 3, le président de la FFF par intérim, Philippe Diallo, appelle à "ne pas brûler les étapes". Il estime que "les conditions ne sont pas réunies".
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Alors que se déroule ce vendredi la dernière journée de National, le président par intérim de la FFF, Philippe Diallo, a livré pendant une demi-heure, pour L'Equipe, son point de vue sur le troisième échelon français. Il espère une "grande ferveur" du public pour la dernière journée, et celle-ci ne se dément pas. Le dirigeant dit aussi comprendre les problématiques inhérentes à cette division, car certains acteurs, épuisés par la difficulté du Championnat, poussent fermement pour une ligue professionnelle. Mais pour l'instant, la porte de la Ligue 3 semble close.

Quel est votre point de vue sur la saison de National qui s'achève ?
On a un Championnat absolument passionnant, qui va rester indécis jusqu'à la 90e minute de la 34e journée. C'est la quintessence de la glorieuse incertitude du sport. On a des clubs qui vont jouer leur avenir sur 90 minutes. C'est stressant pour eux, avec des conséquences parfois difficiles à assumer sportivement voire économiquement. Mais, ces moments d'émotion, c'est ce qui fait qu'on aime le foot.

Vous a-t-on fait remonter des problématiques particulières sur ce Championnat ?
Certaines ponctuelles, d'autres structurelles. Parmi les ponctuelles, c'est une saison particulière parce qu'elle s'inscrit dans la réforme des Championnats que nous avons initiée et qui conduit à devoir reléguer 6 clubs. C'est une situation inédite, qui se reproduira la saison prochaine. Un tiers des clubs est relégué. Les clubs qui participent à cette compétition m'ont évidemment saisi de leur inquiétude. Le second point qui remonte est peut-être plus structurel. Cette compétition a toutes les caractéristiques d'un Championnat professionnel sans en avoir le statut. On sait que ce Championnat dont le niveau sportif s'élève et comporte des joueurs qui exercent à temps complet leur métier, n'a pas ce statut professionnel.

Six descentes pour 18 clubs cette saison et l'année prochaine. N'est-ce pas disproportionné ?
C'est une situation stressante sportivement et économiquement pour les clubs qui y participent. Mais elle est en même temps incontournable car elle s'inscrit dans une réforme plus générale de la pyramide du football, y compris le football professionnel. La Ligue 1 a décidé de passer à 18 clubs, la Ligue 2 a emboité le pas, et nous, nous avons 4 groupes de National 2. Pour préserver des montées, mathématiquement, vous êtes obligés d'avoir un nombre de relégations plus important.

"On ne peut pas dire que les clubs soient laissés pour compte"

Mais il n'y avait pas moyen de continuer à partager le gâteau ? Les clubs du National semblent un peu laissés de côté...
On ne peut pas dire qu'ils soient laissés de côté. La Ligue professionnelle comprend deux divisions. Et pas trois. Donc il est naturel que les revenus générés par ces deux divisions soient partagés entre ses compétiteurs. Et la solidarité avec les divisions à partir du National, et plus généralement avec le foot amateur, s'opère à travers une convention financière qui conduit la Ligue professionnelle à reverser 2,5 % de ses revenus à la Fédération. La saison prochaine, chaque club de National bénéficiera d'une aide fédérale de 180 000 euros. De ce point de vue-là, on ne peut pas dire que les clubs soient laissés pour compte. Cette aide, à ce niveau de compétition, est quasiment unique dans le sport français et en Europe.

Au niveau des structures, si Concarneau et Martigues venaient à monter, ils seraient obligés de se délocaliser. Un assouplissement des règles n'est-il pas envisageable ?
Notre rôle d'instance est de poser un certain nombre de règles qui correspondent au niveau de jeu et à l'ambition des clubs. C'est la raison pour laquelle nous avons posé un certain nombre de critères de structures, économiques, d'encadrement, qui nous semblent correspondre au niveau de pratique. Plus on se rapproche du professionnalisme, plus cette exigence est importante.

Il y a aussi des difficultés financières. Beaucoup de clubs pourraient passer ric-rac devant la DNCG. Comment y remédier à terme ? La voie du professionnalisme est-elle envisageable ?
La question d'une Ligue 3 professionnelle est un peu un serpent de mer. Aujourd'hui, elle n'est pas d'actualité, parce que les conditions ne sont pas réunies pour la créer.

Que manque-t-il ?
Cela conduirait à intégrer le National au niveau de la Ligue professionnelle. Or la Ligue est engagée dans un plan ambitieux pour tirer l'élite vers les meilleurs standards européens. Elle fait en sorte de se placer dans les conditions optimales pour atteindre ses objectifs en matière de droits audiovisuels et, plus largement, commerciaux. Je pense que, tant que la Ligue n'aura pas une visibilité plus importante sur l'avenir de l'ensemble du projet qu'elle a mis en place, elle ne pourra pas prendre de décisions ou d'orientations visant à élargir son périmètre. Dans cette attente, il appartient à la Fédération de pérenniser son soutien au National, de faire en sorte que nous puissions réunir les clubs dans une sorte de groupe de réflexion sur ce que doivent être demain les clubs de National, au sens large (N2 et N3).

"Il ne suffit pas de dire : "je veux être professionnel". Il faut être en capacité d'avoir les infrastructures mais aussi un environnement économique"

En l'occurrence, les présidents semblent assez unanimes pour réclamer cette Ligue 3 et la professionnalisation...
Je les entends. Je partage leurs constats. Maintenant, il ne suffit pas de dire : "Je veux être professionnel." Il faut être en capacité d'avoir les infrastructures, mais aussi un environnement économique qui permette de faire vivre un club professionnel. Il faut quand même rappeler que la Fédération verse 6,7 millions d'euros pour soutenir le National. Regardez les autres sports, les autres pays. Vous constaterez que la France se situe de manière exemplaire en soutien à ses clubs.

Le président de Concarneau, Jacques Piriou, a dit dans nos colonnes récemment que le National était "un Championnat de merde". Qu'avez-vous à lui répondre sur le fond ?
J'ai eu l'occasion de m'entretenir il y a peu de temps avec le président Piriou. Il vit cette fin de saison de manière passionnée, il est à 90 minutes d'atteindre le Graal. Je suis sûr que si son club accède à la Ligue 2, tous les tourments, tous les tracas, auront été oubliés...

Vous ne répondez pas vraiment à la question...
Quand il dit "Championnat de merde", il fait le constat des difficultés rencontrées dans ce Championnat, et je vous le redis, je ne les nie pas. Ce sont des questions qu'on a à l'esprit. La Fédération joue son rôle, avec les moyens dont elle dispose. Et je ne pense pas qu'il parle de la compétition, qui est passionnante.

"Une licence en National conditionnerait des aides supplémentaires que la Fédération pourrait apporter à ces clubs"

Vous parliez d'un groupe de travail avec les présidents. Mais comment, vous, imaginez-vous l'avenir de cette division, notamment concernant les droits audiovisuels ?
Si je décide de réunir les parties prenantes, je ne veux pas tirer les conclusions de ce groupe avant même qu'il ne se soit réuni. Sur la table seront posées les questions des infrastructures, des règlements, de l'utilisation des joueurs, des questions liées à la diffusion. Ce que je souhaite, c'est que la Fédération accompagne la réflexion des clubs, pour pouvoir bâtir quelque chose dans une logique de transformation de ce Championnat.

Il pourrait y avoir une licence spécifique National ?
Nous l'avons mise en place dans le cadre de la D1 Arkema, pour rehausser nos standards, aller vers l'excellence, et c'est l'une des pistes que je veux partager avec les acteurs. Ce type de licence, en National, conditionnerait des aides supplémentaires que la Fédération pourrait apporter à ces clubs.

La dernière journée de National, c'est ce vendredi. Et pourtant, le classement définitif ne sera peut-être connu que début juillet. Concarneau, Avranches et Nancy ont formulé des appels. N'y a-t-il pas un moyen de régler ce genre de cas plus vite, histoire que le classement de la dernière journée soit aussi le classement définitif ?
Je ne peux que vous rejoindre dans ce souhait. Mais il ne dépend ni de moi ni de la Fédération. Depuis de nombreuses saisons, on constate que chaque club souhaite défendre devant les tribunaux ce qu'il estime être ses droits. Il y a une forme de judiciarisation du sport, qui ne touche pas que le football. Je le regrette pour le Championnat. Mais comment remédier à cela ? Peut-être à travers des règlements plus clairs, peut-être en nouant une relation de confiance avec les acteurs pour qu'ils n'aient pas le sentiment qu'il y a le moindre vice dans les décisions prises. Et plus généralement, avoir une relation au monde judiciaire qui soit plus rapide."

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