Franck Vercauteren, le directeur technique de la Fédération belge, a répondu à l'entraîneur du Stade Rennais, Bruno Genesio, concernant Jérémy Doku.

Bruno Genesio n'a pas caché son incompréhension concernant la convocation de Jérémy Doku en sélection belge. Blessé aux ischio-jambiers, l'attaquant de 20 ans n’a plus rejoué avec le Stade Rennais depuis début mars et n'est pas encore apte à reprendre du service. Mais cela n’a pas empêché Domenico Tedesco, le nouveau sélectionneur des Diables Rouges, de convoquer l’international belge durant cette trêve.
"Il y a un nouveau sélectionneur, c'est peut-être pour qu'il puisse le voir et échanger avec lui, mais je suis un peu surpris, j'ai demandé au club de faire les démarches pour qu'il puisse revenir rapidement avec nous se soigner", confiait le coach du club Berton en conférence de presse. Une sortie qui a fait réagir la fédération belge de football.
Face à la presse, Franck Vercauteren, le nouveau directeur technique de la Fédération belge de football, a tenu remettre les pendules à l’heure concernant la sélection des internationaux. Pour l’ancien joueur des Diables Rouges, les sélections n’ont pas besoin de demander l’avis des entraîneurs et des clubs pour appeler les internationaux.
"Je comprends leur position, pour avoir été à leur place à l'époque. Mais nous verrons ce qui se passe avec Jérémy Doku, il sera évalué. Si nous demandons leur avis à chaque club avant d'appeler les joueurs, nous aurons des problèmes", a expliqué Vercauteren. Finalement, Jérémy Doku, qui n’est pas encore totalement prêt à rejouer, a quitté sa sélection pour rentrer à Rennes. Il a été remplacé par Johan Bakayoko du PSV Eindhoven.
Après un coup de buzz sur les réseaux sociaux en septembre, l’équipe de Bretagne de football semble bien pouvoir renaître. Un match est prévu en juin 2023, soit dix ans après le dernier et plus de cent ans après le premier, qui avait eu lieu en 1922, face au Luxembourg. Le magazine "Bretons" fait le récit d’un siècle d’une histoire tourmentée.

La relance de Jérémy Gélin pour Jordan Veretout qui transmet le ballon à son capitaine, Jérémy Livolant. Le Guingampais centre pour son partenaire de club Gaëtan Courtet, qui remise de la tête vers le Brestois Jérémy Le Douaron et c’est le buuuut ! Dans un stade du Moustoir remonté à bloc depuis qu’a retenti le Bro gozh ma zadoù en avant-match, la sélection de Bretagne de football ouvre le score face à l’équipe d’Irlande, son voisin celte qu’elle accueille pour la première fois en ce jour historique.
Nous sommes le samedi 10 juin 2023 et Bretagne football association (BFA) a réussi son pari : organiser la plus belle des affiches possibles pour le retour de la sélection bretonne, dix ans après son dernier match. Voilà pour le scénario de rêve. Reste à le concrétiser pour Bretagne Football Association (BFA), structure organisationnelle de l’équipe de Bretagne. Mais d’ici à ce que cette rencontre – ou une autre du même acabit – se concrétise, il reste beaucoup d’obstacles à surmonter, assure Fañch Gaume, président de BFA.
"Si le dernier match de l’équipe de Bretagne remonte à une décennie, ce n’est pas par manque de volonté mais parce que c’est difficile à organiser, coincés que nous sommes entre les exigences des clubs et des équipes nationales. Il faut se faufiler pour trouver un créneau dans le calendrier, un adversaire qui accepte de nous jouer et un lieu pour accueillir la rencontre. Avec, en prime, un budget à boucler et des assurances à obtenir pour les joueurs retenus. C’est un puzzle !" Un défi difficile mais qui en vaut la peine, pour une équipe bretonne dont les origines sont centenaires.
26 matches dans les années 1930
C’est en 1922 qu’un premier match entre joueurs bretons et une sélection nationale s’est déroulé. C’était le 12 mars 1922 très exactement, au parc des sports de Rennes, ancêtre du Roazhon Park, avec la réception du Luxembourg. "Par un temps idéal et devant 7 000 spectateurs", comme le raconte alors le compte rendu du journal L’Ouest-Éclair, les visiteurs sont battus 2-0 par une équipe adverse composée de joueurs du Stade Rennais UC, de l’US Saint-Servan, du Stade Quimpérois et de l’Armoricaine de Brest, ce qui se fait de mieux à l’époque comme clubs bretons.
Mais cette formation n’est alors pas exactement présentée comme la sélection bretonne, fait remarquer l’historien du sport breton François Prigent : "Il s’agit de la sélection de la Ligue de l’Ouest de football association, Lofa, ancêtre de l’équipe de Bretagne de football actuelle. Une première sélection de la Ligue de l’Ouest dans le mouvement laïque avait même vu le jour avant-guerre, avec un premier match disputé le 8 janvier 1911 contre une sélection de Paris – victoire 3-1.
Cette Ligue de l’Ouest première du nom, va ensuite renaître en 1918, issue de la réunion de l’Union des sociétés françaises de sports athlétiques et de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France, avec un premier match encore contre une sélection parisienne le 18 avril 1920 – défaite 3-5 – et cette rencontre historique face au Luxembourg en 1922".
Un tournoi interceltique
Un adversaire que cette équipe de Bretagne élargie au Maine-et-Loire (la séparation n’aura lieu qu’en 1967, à une date où la Bretagne footballistique sera également amputée de la Loire-Atlantique…) va affronter à trois autres occasions entre 1923 et 1925. En novembre 1923, une rencontre face à la Norvège est aussi mise en place. Au total, vingt-six matches sont disputés par la Lofa durant l’entre-deux-guerres, essentiellement contre d’autres sélections régionales.
Il faut ensuite attendre l’année 1972 pour que renaisse la volonté de fonder une véritable équipe de Bretagne de football. "C’était le souhait des organisateurs de la Fête des cornemuses à Lorient, aujourd’hui connue sous le nom de Festival Interceltique", fait savoir François Prigent. Le contexte est alors aux revendications militantes et la Bretagne, en plus de réaffirmer sa langue et sa culture, entend bien faire parler d’elle sportivement.
L’année précédente, le Stade Rennais a remporté sa deuxième Coupe de France. Mais la formation rennaise, tout comme le rival nantais, refuse de libérer leurs joueurs en ce 1er août 1972, et le match Bretagne – Écosse espéré se transforme en une rencontre amicale entre un FC Lorient renforcé et la formation écossaise de Falkirk, qui compte dans ses rangs un certain Alex Ferguson (futur entraîneur légendaire de Manchester United) et qui l’emporte 2-1.
Bretagne-États-Unis
Six ans plus tard, à l’été 1978, c’est le club de Guingamp cette fois, qui est organisateur d’une rencontre de prestige face à l’équipe de France espoirs. Le 14 août, au stade Yves-Jaguin de Guingamp, les jeunes Bleus l’emportent 3-1 face à une sélection bretonne composée majoritairement de joueurs de l’En Avant, promus en D2 un an auparavant (Stéphan, Gourcuff…), mais aussi d’autres éléments comme le jeune Brestois Yvon Le Roux, futur international français.
Le 8 mars 1982, une association baptisée Araok Vreizh est créée dans l’optique d’organiser des rencontres entre la Bretagne et ses voisins gallois et irlandais, mais le tournoi interceltique espéré n’aura pas lieu. La faute, notamment, au veto de la Fédération française de football (FFF), malgré l’engagement de quelques pointures, dont les joueurs Patrick Delamontagne et Pierrick Hiard, ainsi que l’entraîneur Michel Le Milinaire. Un match face à la Suisse est également annulé en 1985.
Il faut attendre la fin d’année 1988 pour qu’une équipe de Bretagne parvienne de nouveau à disputer une rencontre internationale face aux États-Unis, à Brest et dans un format en salle inhabituel. Qu’importe, cette équipe de Bretagne de futsal a fière allure et, grâce à un triplé de Philippe Tibeuf, un doublé de Patrick Colleter et un but de Joël Cloarec, elle l’emporte 6-2.
Les Diables Noirs
Mais encore une fois, cet évènement n’a pas de suite. Pour que perdure l’idée d’une équipe, il faut une structure gestionnaire, ce qui n’est ni le rôle des clubs ni celui de la Ligue de Bretagne de football, organe dépendant directement de la FFF. C’est ainsi que, en 1997, BFA voit enfin le jour et réussit dès l’année suivante, le 21 mai 1998, à organiser un match face au grand Cameroun, alors en pleine préparation de la Coupe du monde en France. La FFF donne son accord et BFA obtient du Stade Rennais que la rencontre soit disputée dans son enceinte de la Route-de-Lorient.
Directeur des sports de Canal +, le Breton Charles Biétry arrive à convaincre son employeur de diffuser en prime time ce match entre les Lions Indomptables et ceux qu’on appelle les Diables Noirs. La formation bretonne a fière allure dans sa tunique rayée blanc et noir confectionnée par l’équipementier Umbro (Heurtebis, Laspalles, David, Brinquin, Le Guen, Michel, Viaud, Pédron, Le Roux, Rouxel, André). Elle parvient à accrocher le match nul 1-1, Lionel Rouxel répondant au but de François Omam-Biyik, le capitaine camerounais.
La FFF freine
BFA décide à cette occasion de clarifier ses critères de sélection. Tous les joueurs nés dans les cinq départements bretons, ou d’ascendance parentale ou grand-parentale provenant de ces départements, ou installés en Bretagne avant l’âge de 3 ans sont sélectionnables. La sélection n’a aucun caractère obligatoire et n’est pas incompatible avec une sélection en équipe de France. Cette sélection repose sur la base du volontariat et du bon vouloir à la fois des clubs, auxquels appartiennent les joueurs convoqués, et de la FFF, qui ne voit pas forcément d’un bon œil le développement d’une sélection alternative aux Bleus sur le sol français…
C’est ainsi qu’en 2001, une rencontre prévue de longue date face à Cuba est annulée au dernier moment sur décision de Gérard Énault, directeur général de la FFF. Deux ans plus tard, même déconvenue avec l’annulation d’un match face à la Nouvelle-Zélande. BFA parvient néanmoins à organiser quelques rencontres (victoire 3-1 à Saint-Brieuc face à la République du Congo en mars 2008, défaite 1-0 à Saint-Nazaire face à la Guinée-Équatoriale en juin 2011, victoire 1-0 à Carquefou face au Mali le 28 mai 2013), mais sans réussir pour l’instant à installer durablement ce rendez-vous au calendrier.
Un match en juin 2023 ?
Il a donc fallu attendre près d’une décennie après ce dernier match international face au Mali pour que, de nouveau, l’idée d’un retour de l’équipe de Bretagne fasse son chemin. Et ce n’est cette fois pas BFA qui en est directement à l’origine, mais Pierre-Alain Pérennou. Le 25 septembre, ce jeune journaliste et influenceur lançait l’idée sur Twitter. En quelques jours, son pari de voir son message relayé plus de mille fois sur le réseau social cher à Elon Musk était allègrement atteint, à son grand étonnement.
"Dans ces proportions, je ne m’y attendais pas, même si on connaît la capacité de mobilisation des Bretons", s’amuse le Nantais, ancien gardien de but du FC Penn ar Bed de Plogoff, de la Stella-Maris de Douarnenez (Finistère) et de l’Union sportive des Bretons de Paris. "Mon annonce a été relayée par des joueurs comme Romain Thomas [joueur de Caen originaire de Landerneau] et des dirigeants comme Loïc Féry [président du FC Lorient] et des anonymes se sont proposés pour filer un coup de main dans l’organisation du match."
Pierre-Alain Pérennou a aussi été contacté par BFA qui, dès le 27 septembre, annonçait officiellement sa volonté d’organiser un match international de l’équipe de Bretagne à l’issue de la dernière journée de Ligue 1, programmé le samedi 3 juin 2023. "C’est le seul créneau possible entre la fin de saison et les vacances des joueurs. On s’est mis en chantier pour trouver un lieu, un adversaire, trouver le budget et solliciter les joueurs. On devrait pouvoir communiquer sur de premiers éléments début 2023", promet Fañch Gaume.
"On va travailler ensemble, main dans la main", abonde Pierre-Alain Pérennou. "L’idée, c’est de refonder l’équipe de Bretagne sur du solide, pour durer au-delà de 2023 si possible."
Matthis Abline a encore marqué avec l’équipe de France U20, ce lundi, face au Japon (1-1) en match amical.

Le Rennais Matthis Abline a inscrit un nouveau but sous les couleurs de l’équipe de France, ce lundi, face au Japon (2-1) en match amical.
A 19 ans, celui qui a déjà été appelé avec les espoirs impressionne en Bleu. Il avait déjà marqué un doublé contre l’Indonésie, jeudi.
Loum Tchaouna, Rennais prêté à Dijon, a marqué le second but.
Au Qatar, Steve Mandanda, 37 ans et 34 sélections au compteur, vit sa septième compétition internationale avec les Bleus. En rejoignant Rennes l'été dernier après de longues années à Marseille, le gardien s'est offert une seconde jeunesse dans un environnement plus paisible.

Pour la septième fois depuis le début de sa carrière, Steve Mandanda a entendu son nom sortir de la bouche du sélectionneur de l'équipe de France à l'annonce de la liste de joueurs retenus pour une grande compétition. C'est simple, en dehors de la Coupe du monde 2014, manquée à la suite d'une blessure, il aura été de toutes les aventures avec les Bleus depuis l'Euro 2008, toujours dans un rôle de numéro 2, voire 3 au tout début (un seul match joué, contre le Danemark, en 2018). Ce n'était pourtant pas gagné cette année pour le gardien de 37 ans, qui semblait ne plus entrer dans les plans de Didier Deschamps depuis octobre 2021. Son retour en septembre dernier, en tant que cinquième choix, après les forfaits d'Hugo Lloris et de Mike Maignan, ne lui garantissait pas non plus une présence au Qatar, loin de là. En l'absence du portier de l'AC Milan, le chef de bande a cependant préféré l'expérience à la jeunesse (Alban Lafont) pour la grande aventure. "On a une relation assez particulière avec Steve, on se suit depuis de très nombreuses années, ça fait plaisir de le retrouver avec le sourire et compétitif, puisqu'il fait de très belles choses avec le Stade rennais après une année un peu plus difficile, notait Lloris face à la presse en début de semaine. Il a une légitimité au sein du groupe, il prend de la place dans un vestiaire et il montre qu'il est toujours au niveau." Un constat partagé à Rennes, où il s'est offert une seconde jeunesse en quelques mois après être arrivé au bout de son histoire avec l'OM.
"Il n'a pas besoin de hurler ou de se rouler par terre pour transmettre son expérience et sa sérénité, c'est quelque chose de naturel." Bruno Genesio
À Rennes, une cure de jouvence
Une renaissance sur le terrain pour Mandanda, qui a déjà quasiment joué autant de matchs cette saison que lors du précédent exercice à Marseille, où son concurrent Pau Lopez l'avait souvent poussé sur le banc (18 apparitions avec Rennes contre 20 avec l'OM en 2021-2022). "Je le vois revivre, que ce soit sur le terrain ou humainement, il a trouvé un nouveau souffle, assure son frère Riffi. Les gens parlaient beaucoup de son âge, même moi, je commençais à me dire qu'il arrivait peut-être au bout de quelque chose. Mais ce qu'il montre aujourd'hui, c'est incroyable. Il en a encore dans les jambes, et ce qu'il réussit à faire à 37 ans en se lançant dans un nouveau challenge où il pourrait retrouver la Ligue des champions, c'est très fort mentalement." L'international français n'a pas mis longtemps à se mettre les Rennais dans la poche, apportant son expérience, son calme, sa sérénité et sa palette complète (dont un jeu au pied fantastique) à sa nouvelle équipe. Son arrivée a notamment aidé le club breton à gagner en variété dans ses sorties de balle, et Mandanda a rapidement trouvé une connexion mi-longue très efficace avec Martin Terrier. "Il n'a pas besoin de hurler ou de se rouler par terre pour transmettre tout ça, c'est quelque chose de naturel" , soulignait Bruno Genesio la semaine dernière. "Il ne faut pas oublier qu'il arrive dans un vestiaire très jeune, la plupart n'était même pas stagiaires quand il a commencé sa carrière, continue Riffi, lui aussi passé par le Stade rennais pendant quelques mois en 2020. Mon frère ne parle pas pour parler, quand il le fait, c'est pour faire avancer les choses, et généralement, on l'écoute."
Avant de remettre le bleu de chauffe en sélection, Mandanda a signé deux prestations majuscules en championnat, à Lille, où il a été coupable d'une erreur sur l'ouverture du score de José Fonte avant de se montrer impérial, puis face à Toulouse, avec "deux arrêts exceptionnels" , selon les mots de Genesio, dont une superbe claquette sur un pétard de Fares Chaïbi. Ce qui lui a valu d'entendre son nom scandé par le public du Roazhon Park. Un endroit où il avait disputé son avant-dernier match avec Marseille (une défaite 2-0) au mois de mai, à une époque où l'idée de mettre les voiles l'été suivant commençait peut-être déjà à lui trotter dans la tête. "Pendant ce match, il y avait une folle ambiance, il a été assez surpris. On l'a vu tout de suite à la fin du championnat pour lui présenter notre projet, pose Olivier Cloarec, le président du club breton. On l'a rencontré une première fois à Paris avec Florian Maurice et il a vu Bruno Genesio par la suite (lors d'une entrevue dans la maison de l'entraîneur dans le Sud de la France, NDLR). On a laissé les choses se faire, sans lui forcer la main. Ce n'était pas une mince décision à prendre pour lui." Le 6 juillet, après avoir été libéré de son contrat pour services rendus, il choisissait donc de s'engager pour deux ans avec Rennes et de quitter un club où il avait passé quinze années (en dehors de sa pige d'un an à Crystal Palace) et joué 613 matchs. Un mariage gagnant-gagnant pour les deux parties, Mandanda étant assuré d'avoir une place de titulaire et le Stade rennais accueillant une figure du football français. "Attirer un joueur comme Mandanda, ça aurait été compliqué il y a quelques années, confirme Cloarec. Ça permet au club de grandir."
Plus d’une centaine de joueurs s’envoleront au Qatar pour la Coupe du monde et ne représenteront pas leur pays de naissance. 37 joueurs natifs de l’Hexagone joueront pour une autre nation, tandis que trois Bleus (Mandanda, Camavinga, Thuram) sont nés à l’étranger.

Environ 16 % des joueurs présents à la Coupe du monde ne représenteront par leur pays de naissance au Qatar, ce qui représente 136 joueurs au total, selon Fútbol Infinito (qui en annonce 137, mais? Amine Harit a dû déclarer forfait après sa sortie sur blessure lors de Monaco-Marseille, dimanche).
Le Maroc (13), la Tunisie, le Sénégal (12), le pays de Galles, le Qatar (10), l’Australie et le Cameroun (9) sont ceux qui en possèdent le plus.
37 joueurs nés en France disputeront le Mondial pour une autre nation, dont 10 pour la Tunisie, 9 pour le Sénégal et 8 pour le Cameroun. Parmi eux, Aymeric Laporte pour l’Espagne, Raphaël Guerreiro pour le Portugal ou encore Karim Boudiaf pour le Qatar.
Côté français, trois joueurs sélectionnés par Didier Deschamps ne sont pas nés dans l’Hexagone : le gardien du Stade Rennais Steve Mandanda, né à Kinshasa (République démocratique du Congo), le milieu du Real Madrid Eduardo Camavinga, originaire de Miconje (Angola) et l’attaquant du Borussia Mönchengladbach Marcus Thuram, natif de Parme (Italie).
Les joueurs nés en France qui représenteront un autre pays
- Tunisie (10) : Mouez Hassen (Fréjus), Montassar Talbi (Paris), Nader Ghandri (Aubervilliers), Dylan Bronn (Cannes), Wadji Kechidra (Nice), Hannibal Mejbri (Ivry-sur-Seine), Aîssa Laïdouni (Montfermeil), Ellyes Skhiri (Lunel), Wahbi Khazri (Ajaccio), Naïm Sliti (Marseille)
- Sénégal (9) : Édouard Mendy (Montivilliers), Kalidou Koulibaly (Saint-Dié-des-Vosges), Youssouf Sabaly (Le Chesnay), Abdou Diallo (Tours), Fodé Ballo-Touré (Conflans-Sainte-Honorine), Nampalys Mendy (La Seyne-sur-Mer), Pape Gueye (Montreuil), Boulaye Dia (Oyonnax), Iliman Ndiaye (Rouen)
- Cameroun (8) : Devis Epassy (Soisy-sous-Montmorency), Jean-Charles Castelletto (Clamart), Enzo Ebosse (Amiens), Christopher Wooh (Louvres), Olivier Ntcham (Longjumeau), Karl Toko Ekambi (Paris), Bryan Mbeumo (Avallon), Georges-Kévin Nkoudou (Versailles)
- Ghana (4) : Alexander Djiku (Monpellier), André Ayew (Seclin), Elisha Owusu (Montreuil), Jordan Ayew (Marseille)
- Maroc (2) : Romain Saïss (Bourg-de-Péage), Sofiane Boufal (Paris)
- Allemagne (1) : Armel Bella-Kotchap (Paris)
- Espagne (1) : Aymeric Laporte (Agen)
- Portugal (1) : Raphaël Guerreiro (Le Blanc-Mesnil)
- Qatar (1) : Karim Boudiaf (Rueil-Malmaison)
Privée de certains cadres, l’équipe de France devra s’appuyer sur de nouveaux piliers pendant la Coupe du monde 2022. Malgré son statut de remplaçant, le gardien Steve Mandanda devrait prendre du galon au sein du vestiaire.

Si l’absence de Paul Pogba représente un coup dur, ce n’est pas seulement pour ses performances. Le milieu de terrain fait partie des cadres de l’équipe de France depuis plusieurs années. On se souvient notamment de ses encouragements dans le vestiaire pendant le Mondial 2018, ou de son courage au moment d’affronter les médias après la déclaration polémique d’Olivier Giroud avant l’Euro 2021. Et maintenant, qui va prendre le relai ?
En tant que membre du groupe champion du monde, Djibril Sidibé a une idée de la répartition des rôles. "A mon sens, il y a trois types de leaders, a confié le latéral droit de l’AEK Athènes à L’Equipe. Il y a, évidemment, le leader technique, celui qui va vous débloquer une situation lorsque le match est fermé ou bien qui va vous permettre de sortir de l'eau, sur une frappe, une passe, un geste. Ceux-là, vous les connaissez. Ils boostent la confiance du groupe." A priori, la tâche reviendra au trio offensif.
Le rôle de Mandanda
"Il y a le leader par la voix, qui est important, a poursuivi Djibril Sidibé. Pat Evra rentrait dans cette catégorie. Il avait des discours qui nous transcendaient." Et dans un rôle un peu plus discret mais tout aussi important, "vous allez avoir aussi le leader qui aura cette faculté à aller vers les joueurs les plus réservés, comme pouvaient l'être N'Golo Kanté, Thomas Lemar, Nabil Fekir. Des joueurs comme Raph (Varane), Paul (Pogba) ou Steve (Mandanda) font partie de ceux-là."
"Ils sont importants au quotidien pour essayer de savoir ce que les plus réservés pensent, ce qu'ils ont sur le cœur, a expliqué l’ancien Monégasque, convaincu par le profil de Steve Mandanda. Par sa prestance, sa carrière, je peux vous assurer que quand il parle, Steve est écouté. Je me souviens qu'il y a eu des fois, en Bleu, lorsque l'équipe était tétanisée, il a pris la parole et a fait du bien à tout le monde." Bien que doublure du capitaine Hugo Lloris, le Rennais pourrait jouer un rôle majeur au Qatar.
Auteur d'un très bon début de saison en Ligue 1, le Stade Rennais va forcément connaître un coup d'arrêt avec la Coupe du monde. Le club breton qui est ô combien concerné par l'épreuve puisque huit joueurs Rouge et Noir vont disputer le Mondial.

La Coupe du monde, c'est presque comme la Ligue 1. Avec le PSG devant et le Stade Rennais légèrement derrière. Mais cette fois, on parle de représentants lors de l'événement puisque pas moins de huit Rouge et Noir qui vont disputer le Mondial. Arthur Theate et Jérémy Doku (Belgique), Christopher Wooh (Cameroun), Lovro Majer (Croatie), Steve Mandanda (France), Joe Rodon (pays de Galles), Alfred Gomis (Sénégal) et Kamaldeen Sulemana (Ghana), ont en effet quitté Rennes afin de rejoindre le Qatar avec leur sélection.
Important de souligner cette forte présence car le SRFC va être indemnisé et avec un montant qui n'est pas à négliger. En effet, la FIFA verse au club concerné, par jour, 9 642 euros pour la mise à disposition d’un de ses joueurs. Une somme qui comprend le premier jour de l'arrivée en stage jusqu'à l'élimination du pays concerné. Pour le premier tour de la compétition, le SRFC est donc déjà assuré de toucher 1,46 M€.
Et sans doute plus si l'un des pays passe le premier tour.
Les joueurs Rennais sélectionnés pour la Coupe du monde 2022
L’équipe de France U19 a facilement disposé du Kazakhstan, ce mercredi (7-0). Des Rennais ou anciens Rennais se sont illustrés, comme Mathys Tel et Lesley Ugochukwu.

Les Bleus U19 se sont tranquillement imposés contre le Kazakhstan (7-0), ce mercredi, lors du premier match de qualification pour l’Euro 2023. L’ancien Rennais Mathys Tel, désormais au Bayern Munich, a été particulièrement inspiré en réalisant un triplé. Lesley Ugochukwu, le milieu du Stade Rennais, a également inscrit un but, le troisième. Ces deux joueurs faisaient, à respectivement 17 et 18 ans, leurs premiers pas avec la sélection U19.
Malgré un début de saison très réussi, Martin Terrier n’a pas été retenu par Didier Deschamps pour participer à la Coupe du monde au Qatar. Avec humour, son club, le Stade Rennais, a rappelé qu’il était néanmoins sélectionné par Bruno Genesio pour affronter Toulouse, ce samedi soir, pour le compte de la 15e journée de Ligue 1.

Pas de Coupe du monde pour Martin Terrier. Si l’attaquant du Stade Rennais ne compte aucune sélection avec l’équipe de France, son début de saison étincelant avec le Stade Rennais (11 buts en 19 matchs toutes compétitions confondues) et sa forme du moment avaient suscité un grand enthousiasme et quelques rêves du côté des supporters rouge et noir.
Mais la concurrence est féroce en attaque chez les Bleus et, sans surprise, Didier Deschamps n’a pas retenu l’international Espoirs de 25 ans (13 sélections – 7 buts) dans sa liste de 25 joueurs, optant pour des attaquants évoluant dans des clubs plus huppés (Benzema, Coman, Dembélé, Giroud, Griezmann, Mbappé, Nkunku).
"Félicitations Martin!"
La pilule digérée, le club breton n’a pourtant pas manqué de défendre son buteur en adressant un message un brin taquin à Didier Deschamps, samedi sur son compte Twitter.
"Notre attaquant Martin Terrier, auteur de 23 buts cette année, est sélectionné par Bruno Genesio pour la réception du TéFéCé. Félicitations Martin", a tweeté avec humour le Stade Rennais avant d’accueillir Toulouse samedi soir au Roazhon Park pour le compte de la 15e journée de Ligue 1. La dernière avant la Coupe du monde au Qatar. En cas de victoire face au TFC, Rennes assurera sa place sur la 3e marche du podium avant la mini-trêve internationale.